"Je vais enlever ta fille et la vendre au bordel le plus minable sur Terre"
Ca commençait plutôt bien avec le plaisir de retrouver le charismatique Liam Neeson, toujours aussi vieux jeu sur les bords...et la moitié des Balkans à ses fesses, aux répliques barbares bien senties.
Non pas que le premier m'ait laissé un souvenir mémorable, mais il gardait une certaine efficacité grâce à son côté frontal, sans concession, surtout pour une production Europa Corp.
Ici aussi, pas la peine de s'encombrer d'une quelconque trame scénaristique, on prend les même et on recommence, alors passons à l'action.
Rapidement, on va se rendre compte qu'Olivier Megaton n'utilisera jamais à bon on escient les magnifiques décors et ruelles étroites que lui offre Istanbul.
C'est trop souvent illisible, la faute à une caméra secouée dans tous les sens et un découpage impossible.
Mais le plus grave pour moi, c'est la faiblesse incroyable de l'opposition: A aucun moment elle ne donne l'impression d'être dangereuse, donc ne créant aucune tension dramatique, ni implication.
Il suffit de voir la scène finale expédiée comme dans n'importe quel téléfilm de l'après midi sur M6.
C'est comme si on avait joué à Uncharted en mode Easy: tout est balisé, tout est fait pour que ça pète de partout, mais en restant inoffensif, pour ne pas trop réfléchir.
Dans Taken 3, faudra peut-être envoyer l'armée Albanaise les gars, pour espérer le blesser...