On retrouve ici le plus piquant de nos comédiens contemporains autocontradictoirementdérisoire.
L'esprit critique est dans un premier temps toujours présent, ma plus grande crainte à l'annonce même du film. Après le manque de verve de Brüno, ce bon vieux Sacha n'avait plus tellement le droit à l'erreur à moins d'être lapidé par la critique ciné professionnelle comme par l'ensemble des senscritiquiens.
Il redresse l'avion et c'est pas plus mal.
L'impérialisme américain s'en reprend de plus belle, son auto-dérision antisémite caractéristique même de sa touche perso, l'humour lourd-ement tordant, la légéreté, la dérision des situations. On retrouve l'inspiration Borat, seule manque la mise en scène.
Venons en à ça justement. Ce fameux dicateur déchu m'a plus fait pensé à Adam Sandler dans "Rien que pour vos cheveux", dû notamment aux dialogues à rallonge comme par exemple pendant ce qui est censé être une séance de torture, mais également sous l'aspect du niais de base déboulant dans New-York.
Perte passagère d'inspiration?
En tout cas la composante de base de Cohen est là, on a jamais attendu une production de ouf, un réal de ouf, un scénario de porc...
Non, bien loin de tout ça on veut rire en regardant Borat, Brüno, Ali G et maintenant avec Aladeen.
Alors parce qu'on fait des critiques à rallonge mais qu'on ne peut s'empêcher de regarder ces films, MERCI!