Cinq sur dix, poil au pubis.

Contrairement à Borat ou Bruno, où Cohen joue son rôle dans des environnements partiellement mis-en-scène, le Dictateur est fictif de bout en bout. Ou du moins, toute ressemblance avec des gens vrais de vrais est totalement accidentelle. Ou pas.
Cohen joue donc Aladeen le maishan dictateur de Wadiya (j'imagine qu'il en a assez avec toute la population du Kazakhstan sur le dos, donc cette fois-ci il a évité de se mettre un autre pays à dos en en inventant un. Ou pas). Comme ses meilleurs potes, Kim Jong-Il, Gaddafi, Hussein, ont pas la vie facile, et que les Nations Unis l'embêtent à propos de son programme d'armement nucléaire, Aladeen accepte de se rendre à New York pour expliquer qu'il fait tout ça pour le bien de la paix dans le monde (ou pas).
Les nombreux ennemis d'Aladeen profitent de cette opportunité de défaire le dictateur, mais pour Aladeen comme pour eux, tout ne se passe pas comme prévu.

Sans être un gros fan, j'avais vraiment bien aimé Borat. Pas particulièrement pour l'humour en dessous de la ceinture (ok si un peu quand même) mais surtout pour la façon dont il se moque de l'hypocrisie ambiante, sans complexe. On retrouve un peu de ca dans le Dictateur, et c'est vraiment tout l'intérêt. La mise en scène et l'histoire n'affichent pas l'ambition d'être prises au sérieux, mais doivent néanmoins porter le film jusqu'à sa conclusion. Ça ne se fait pas sans un bon nombre de blagues franchement vaseuses voire foireuses, et autres scènes un peu superflues.

C'est donc un peu mi-chien mi-chat. C'est du Borat en moins bon, mais raisonnablement pas trop mauvais. A vous, donc, suivant votre opinion de Borat, de voir si vous voulez tenter votre chance. Je suis pas trop déçu personnellement. Si vous n'avez pas vu Borat...
Bin... C'est pas aussi bien, voilà :-p