Transformers 2 - La Revanche par watermelonman
Prenant mon courage à deux mains, j'ai décidé de regarder ce chef d'oeuvre, et d'une traite, qui plus est!
Je vais simplifier l'analyse, et me contenter d'énumérer quelques détails qui me poussent à penser que le film à réellement été calibré pour des personnes ayant les capacités de concentration d'une pompe à essence et le sens critique d'un géranium :
_ Comment faire en sorte qu'un ado soit le centre de l'avenir de la planète? Oh allez, il va devenir le réceptacle de tout le savoir de l'univers, et puis pas besoin que ce soit cohérent hein.
_ Scène de baston dans la forêt : "Bon, les mecs, les scènes d'action dans Transformers 1 étaient illisibles et endormaient tout le monde, il faut qu'on s'y prenne différemment". Ouai, ça devient lisible, mais ça devient surtout très moche.
_ Etats Unis = planète Terre
_ France = escargots et mimes
_ "Un gosse vient d'appeler, il veut que nous nous enfuyons avec un extraterrestre de 100 000 tonnes à l'autre bout du globe. OK"
_ Il y a des Oompa Loompas en Egypte
_ La clef d'une arme destructrice d'étoile est cachée derrière 5 cm de plâtre
_ "Ecrivons un SOS dans le sable de 5m par 5m au milieu du désert, les satellites le verront." GOOGLE EARTH LOL
_ Euh....le decepticon gigantesque dans le désert, c'est normal qu'il soit en dessin animé et sur une image qui n'a pas le même format que le reste du film?
_ Le contrat de Megan Fox stipulait "1,5 bisou max dans tout le film"
_ En hommage à Sam ramenant à la vie Optimus, dorénavant je crie toujours "YYYAAAAAAAAAAAHHHHH" en appuyant sur le bouton ON de mon PC
_ 2h30 de film dont 2h de rien, et un combat final torché en 15 secondes.
Mais au final, je me suis quand même vachement marré à chaque gros plan non justifié sur les yeux bleus et la bouche pulpeuse de Megan Fox, ou sur les 6 ou 7 ralentis en 10 min sur sa poitrine rebondissant au rythme de sa course vers la fin. Ils n'ont vraiment pas peur du ridicule... Et j'ai un peu pitié d'elle, au final son personnage n'a aucun rôle dans l'histoire et elle a moins de répliques que le noir "quota-minorités"