Je suis l'élu, tu es le déchu

La Terre… berceau de l’Humanité. Une espèce qui, comme la nôtre, peut faire preuve d’une grande compassion… et d’une extrême violence. Dans notre quête pour la préservation de l’espèce humaine, une vérité plus profonde se fait jour… nos deux mondes se sont déjà rencontrés.

Le destin nous fait rarement appel au moment que nous choisissons

Transformers 2 : La Revanche, réalisé par Michael Bay, est la suite direct du premier volet de la franchise en tant que blockbuster familiale par excellence. Un film d'action festif offrant une expérience cinématographique palpitante pour les amateurs de sensations fortes. On est ravie de retrouver Optimus, Sam et les autres dans cet univers débridé peuplé de robots géants et de batailles épiques. Malgré des personnages peu développés et une intrigue parfois prévisible, Transformers 2 offre une histoire passionnante centrée sur l'origine des Primes. Avec un scénario signé Roberto Orci, Alex Kurtzman et Ehren Kruger, nos héros font leur retour deux ans après la mort du chef des Decepticons. Sam tente désormais de mener une vie normale aux côtés de Mikaela, mais après avoir entré en contact avec un fragment du cube, il réalise que les signes qu'il voit dans sa tête sont en réalité une carte menant à une nouvelle source d'énergie appelée Energon. Cette particularité attire l'attention d'un redoutable Transformers d'une puissance infinie : "Le Fallen". Un personnage emblématique nous transportant dans un flashback qui le montre affrontant des humains sur Terre au XVIIe millénaire av. J.-C. Fallen, qui était autrefois l'un des Primes, les chefs originaux des Transformers. À l'époque, les Transformers utilisaient une machine capable de consommer des soleils pour créer de l'énergie et engendrer la vie, avec pour règle de ne jamais détruire le soleil d'une planète habitée. Cependant, arrivé sur Terre, Fallen décide de braver cette règle et de détruire les humains qu'il méprise. Pour l'empêcher de réussir, ses frères s'emparent de la clé de la machine, la Matrice de Commandement, et fusionnent pour créer leurs propres corps, en faisant une tombe pour la dissimuler. Par la suite, Fallen est responsable de la corruption de Megatron et de la création des Decepticons. Un ennemi redoutable qui offre un passé à la hauteur pour les Primes. « L'avenir de notre race ne vaut-il pas ne serait-ce une seule vie humaine ? »

Le long-métrage offre des visuels impressionnants, avec des effets spéciaux stupéfiants qui donnent vie aux robots métamorphosables. Contrairement au film précédent, les transformations se déroulent à une vitesse bien plus rapide cette fois-ci, offrant un choix de mise en scène plus fluide. Les effets spéciaux permettent de donner une réalité saisissante et immersive aux robots, créant ainsi un univers visuel toujours aussi clinquant. Une fois de plus, Michael Bay, célèbre pour son talent à créer des spectacles visuels, nous offre des scènes d'action à couper le souffle. Les affrontements entre les robots géants sont tout simplement spectaculaires, avec des explosions et des cascades visuellement époustouflantes. Transformers 2 maintient un rythme effréné de bout en bout. Les séquences d'action se succèdent rapidement, offrant peu de répit aux spectateurs. Cette tension constante maintient l'excitation et l'intérêt du public tout au long de l'histoire. Les poursuites haletantes, les batailles épiques et les affrontements entre les Transformers maintiennent l'adrénaline à son paroxysme, transformant ce film en un torrent d'émotions. La direction artistique de Julian Ashby, Sean Haworth, Naaman Marshall, Iain McFadyen, Ben Procter et Jon Billington est encore plus remarquable, avec des décors désertiques soigneusement réalisés, sous la supervision de Nigel Phelps. La composition musicale de Steve Jablonsky reste exceptionnelle.

• Meurt comme tes frères !


• Ils étaient tes frères aussi !

Le film démarre en trombe avec une scène d'introduction captivante à Shanghai, où un affrontement épique se déroule dans une usine abandonnée, se terminant finalement sur une autoroute. Une collision frontale percutante se produit, marquée par la destruction impressionnante d'un pont par le colossal Decepticon, Demolisher. Après avoir causé d'énormes dégâts, il est finalement arrêté par l'entrée en scène tant attendue d'Optimus Prime. La scène du vol du fragment dans un bunker ultra-sécurisé, orchestré par un Decepticon, est visuellement impressionnante. La séquence où Sam, Léo et Mikaela sont capturés et se retrouvent suspendus au toit d'une voiture avant d'être lâchés dans le vide est remarquablement réalisée. Un moment vertigineux. Le chapitre où Mégatron, Starscream et Grindor traquent Sam, mais se retrouvent face à Optimus Prime, est véritablement spectaculaire. Un combat intense et épique se déroule au cœur d'une forêt, où Optimus déploie toute sa puissance. Le final est absolument époustouflant, une bataille titanesque qui se déroule en Égypte, où Starscream et treize autres Decepticons engagent un combat meurtrier contre l'unité de Lenox. La séquence où sept véhicules de construction se fusionnent pour former un seul et gigantesque robot, Devastator, est véritablement stupéfiante. Ce dernier, après avoir vainement essayé de dévorer l'un des jumeaux, détruit le sommet d'une pyramide, révélant la Moissonneuse du Fallen, mais est finalement abattu grâce à l'aide de Simmons et du puissant canon Axion. La confrontation entre Optimus, Megatron et Fallen est extrêmement gratifiante. On se délecte des pouvoirs surpuissants de Fallen face à la nouvelle forme d'Optimus. Bumblebee, lui aussi, ne reste pas en arrière, nous offrant des combats mouvementés qui ne manquent pas de nous captiver.
L'humour fait également un retour en force, parfois de manière un peu trop puérile et enfantine, mais d'autres fois de manière très efficace. Les séquences avec Alice, révélée être une Decepticon déguisée en humaine, sont hilarantes, en particulier lorsqu'elle se livre à une parodie d'exorcisme sous les cries aigus de Sam. Les moments où la mère de Sam perd son sang-froid sont également très amusants, comme lors de l'invasion de sa cuisine par de minuscules Transformers. Le face-à-face entre le colonel Lenox et Galloway est également très drôle, surtout lorsqu'il est éjecté de l'avion.

Même si Transformers 2 ne met pas l'accent sur les performances d'acteurs, certaines d'entre elles se démarquent indéniablement. Shia LaBeouf, dans le rôle principal de Sam Witwicky, offre une prestation toujours aussi charmante en tant que héros humain pris au milieu d'un conflit colossal. Son énergie, son charisme, sa loyauté, son courage et ses moments de folie contribuent à maintenir l'engagement du public dans l'histoire. En ce qui concerne l'évolution de son personnage, Sam se retrouve plongé dans un nouvel environnement, troquant le lycée pour l'université. Le personnage de Mikaela Banes, joué par Megan Fox, est une fois de plus présenté de manière subtile et délicate. Les plans suggestifs et les angles flatteurs mettant en avant son apparence physique ne font rien d'autre que de valoriser sa profondeur en tant que personnage, n'est-ce pas ? La caméra semble simplement avoir une obsession malsaine pour elle dans cette suite, ce qui est tout à fait normal. Et bien sûr, qui pourrait oublier le visuel culte de Mikaela, dans une posture très décente sur sa moto, nous rappelant encore et encore que son rôle est bien plus qu'une simple représentation sexuelle. Et que dire de la scène où son visage atterrit par hasard sur les parties intimes d'un de ses camarades après une téléportation ? Vraiment, Michael Bay est un véritable exemple de progressisme qui correspond à cette image de liberté souhaitée par une gent féminine en particulier. Josh Duhamel, dans le rôle du major William Lennox, reste aussi cool que jamais, toujours accompagné du sergent Robert Epps joué par Tyrese Gibson. Ils forment une nouvelle organisation appelée NEST, créée pour collaborer avec les Autobots et traquer les Decepticons survivants. John Turturro, dans le rôle de Seymour Simmons, continue de me faire éclater de rire. Kevin Dunn, dans le rôle de Ron Witwicky, et Julie White, dans celui de Judy Witwicky, les parents de Sam, restent aussi géniaux qu'auparavant. Cependant, Ramon Rodriguez, dans le rôle de Leo Spitz, se présente comme un nouveau personnage totalement dépourvu d'intérêt. Du côté des Transformers, Optimus est plus impressionnant que jamais, accompagné de ses fidèles soldats Bumblebee, Ironhide et Ratchet, ainsi que de nouvelles recrues telles que Arcee, Flareup, Chromia, Sideswipe, les jumeaux Mudflap et Skids, et Jolt. Jetfire, un ancien Decepticon qui a rejoint les Autobots, est vraiment amusant. En ce qui concerne les méchants, Megatron, Starscream et de nombreux autres Decepticons continuent d'impressionner, bien que l'illustre Fallen prenne toute la place. Enfin, un clin d'œil appréciable à Reedman, qui est la fusion des Microcons, se transformant en petites billes métalliques pour devenir une redoutable lame. Et bien sûr, mention spéciale à Pretender, alias l'étudiante humaine prénommée Alice.

CONCLUSION :

Transformers 2 : La Revanche, est une suite pleine d'explosions et de divertissement qui tient ses promesses en matière d'action et d'effets spéciaux spectaculaires. La réalisation de Michael Bay et les performances des acteurs maintiennent l'enthousiasme du public du début à la fin du film. Les scènes d'action sont dynamiques et captivantes, offrant une expérience immersive renforcée par une bande originale entraînante.

Un film purement destiné au divertissement pop-corn.

• Tu t’es jamais fais laper l’estomac par un yack avec une langue géante, c’est dur a vivre je peux te dire Mikaela, et elle puait le gasoil, on aurait cru qu’elle rotait du gasoil.


• T’es qu’une chochotte !