Twixt: Deux Doigts Coupés Fin
Coppola avait retrouvé ses lettres de noblesse avec l'excellent Tetro. Il revient avec un projet particulier, Twixt, sorte de thriller psychologiques et horrifique oscillant entre les genre avec un Val Kilmer cabotin mais en pleine forme.
Twixt est bien loin des chefs-d'oeuvres passés du réalisateur. La valeur du film vient dans le fait qu'il est un exercice stylistique plus ou moins réussi, une exploration des thèmes récurrent dans la filmographie du réalisateur avec lesquels s'entrechoquent ses premiers amours cinématographiques et ses drames personnels.
Twixt est un film moche à crever, mais de cet étalonnage aussi hideux qu'audacieux, Coppola tire parti pour s'offrir son film à lui, dans lequel il semble presque faire le point sur sa vie. De la mort de son fils à son admiration pour Edgar Allan Poe, le réalisateur créé une oeuvre sensible et sincère, desservie par un Val Kilmer en pleine forme, qui s'amuse à imiter Marlon Brando, avec qui il partage un film en plus d'une déchéance physique certaine.
La noblesse de Twixt n'est pas dans sa réussite mais bien dans son propos. Coppola se permet de faire un film d'étudiant, aux partis surprenants. Sans doute l'oeuvre la plus sincère du réalisateur depuis Rain People.