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Aftersun propose quelque chose qu'on ne voit quasiment jamais dans les films de vacances : un père et sa fille qui ne font rien, si ce n'est aller à la piscine et jouer au billard. Et pour ça le film...
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le 1 févr. 2023
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Des jolis plans, une suite de scènes et c'est tout.
Aftersun est supposé être un film beau et poétique sur une relation père-fille alternant entre tensions et moments chaleureux pendant un séjour en Turquie.
Ce qui est bien dans la théorie mais catastrophique dans la pratique.
Pourquoi? Parce que durant tout le film, nous nous demandons: "Bon, il arrive quand l'élément perturbateur?" sans que ce dernier n'arrive.
En effet, derrière ses plans contemplatifs, Aftersun n'est au final qu'un film de vacances gentillet avec une ou deux scènes de tension finissant se régler bien trop rapidement pour retomber dans un cliché de "On se fait des sourires et on découvre des trucs conformes à l'image que se font les touristes occidentaux d'un pays oriental": le thé, les bains de terre, la mer, l'hôtel avec une piscine...
De plus, TOUS les personnages sont creux et n'ont aucune personnalité. Ce qui est vraiment dommage car les acteurs sont bons: plus particulièrement Frankie Corio dans le rôle de la petite fille pleine d'énergie et d'entrain.
C'est bien joli de vouloir faire des films sur des tensions familiales mais des films comme Little Miss Sunshine ou Jusqu'à la garde ont déjà bien mieux traité le sujet en sachant manier contemplatif et histoires cohérentes et maîtrise du sujet de manière juste et subtile.
Mais l'histoire inexistante n'est pas le pire.
En effet, Aftersun est composé de tellement de plans avec de TRÈS rapides flashs tantôt soudain, tantôt stroboscopiques susceptibles de déclencher des crises d'épilepsie. Ce qui ne serait pas trop grave si le public avait été averti; sauf que cela n'a pas été le cas.
Il serait temps de tenir le public informé de ce genre de chose au lieu de prendre inutilement le risque de faire méchamment finir des personnes aux urgences parce que les pauvres ne savaient pas qu'elles s'exposaient à de graves dangers à cause de l'ignoble négligence de la distribution cinématographique envers ces personnes ne méritant pas un traitement aussi injuste.
Au final, la seule qualité du film est d'être regardable durant de grands moments de fatigue en étant un parfait somnifère après une longue journée épuisante.
À ne voir que si vous n'êtes pas épileptique et avez envie de dormir.
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Créée
le 20 févr. 2023
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