Edward aux mains d'argent, A Nightmare before Christmas, Sleepy Hollow, Big Fish, et bien d'autres, m'ont séduite, émerveillée, transportée.
Je me laissais embarquer par Burton sans la moindre hésitation, pleinement confiante en sa capacité, à lui et à sa clique (Danny Elfman, Johnny Depp, etc.), à me faire rêver en l'espace de deux heures.
Suffisait de mettre son cerveau en mode burtonien et pouf, ça passait tout seul.
Là, je ne sais pas ce qui s'est passé. Scénario tristement prévisible, fadeur des personnages, burtonades trop grotesques pour passer (!). Danny Elfman a signé quelques jolies musiques (Alice's theme), mais rien d'exceptionnel.
De toute manière, quasiment tout scénario comportant une histoire de prophétie est destiné à foirer.
Grande déception. Même le dessin animé m'a davantage plu. Vraiment dommage vu le potentiel de l'univers de Lewis Carroll confronté à la pâte burtonienne. Autant j'avais apprécié Charlie et la Chocolaterie, autant là, rien.
Le coup de grâce ? Avril Lavigne en générique de fin. Traumatisée à vie.