J'avais trouvé Dernier train pour Busan sympa, sans en penser davantage. #Alive me permet de comprendre pourquoi le premier cité fait figure de référence. J'ignorais qu'on pouvait à ce point rater le concept de "film de zombies" en ne respectant même pas les évidentes caractéristiques d'un zombie. Si le scénario en a besoin, il décide de donner une intelligence humaine aux zombies : ils savent où et comment se déplacer dans des immeubles, etc. Ce qui nous donne de nombreuses incohérences. En plus, visuellement c'est de piètre qualité.
Sur toute la fastidieuse première partie, le film est presque un huis clos se déroulant dans l'appartement d'une immense tour. Il n'y a que deux-trois survivants restants, et on se demande déjà comment c'est possible. Ils ont eu le temps de tous se faire infecter avant que notre vloggeur s'en aperçoive grâce aux médias ? C'est trop expéditif, il manque des scènes. La cohérence de l'histoire nous échappe dès le début du film.
Peut-être est-ce volontaire de se concentrer sur le rôle d'un Yoo Ah-In livré à lui-même dans son appart', tardivement rejoint par Park Shy-hye dans l'immeuble et appartement d'en face (qu'est ce qu'elle foutait pendant tout ce temps ?). C'est inintéressant. Les attitudes et rares dialogues sont mauvais. Et puis encore une fois, on n'y comprend rien. Un coup j'ai de l'électricité et du réseau pour faire ci, un coup j'en ai plus pour faire ça. C'est aléatoire. J'ai plus rien à boire mais je vais quand même arroser ma plante de merde. Les secours ? C'est quand vous voulez... Aucune putain de logique. Avec tous ces défauts, la tension en devient inexistante. On ne se fait pas non plus d'illusion sur la dernière partie un peu plus rythmée, les événements sont convenus.
Un film à éviter, pas du tout fun à voir. Pour être plus clair, je me suis tellement emmerdé qu'à un moment j'ai mis en double écran pour suivre la finale de la Coupe de la Ligue. Heureusement, le film n'est pas plus long qu'un match de foot et en ne m'y reprenant qu'à trois fois, j'ai pu le finir.