Dans Amen., Costa-Gavras a pris le parti de suggérer sans jamais montrer les atrocités de la Shoah et de la Seconde Guerre Mondiale, se focalisant sur les rapports ambigus entre l'Allemagne nazie, le Vatican et les alliés. Un point de vue intéressant.
Dans le rôle de l'officier SS épouvanté par ce qu'il voit, et qui prendra les risques nécessaires, il faut saluer la très émouvante prestation d'Ulrich Tukur. J'ai cependant été moins convaincu par celle du curé Kassovitz, trop effacé.
Drame de bonne facture, Amen. éprouve, intéresse, mais il lui manque cependant le petit quelque chose qui fait les grands films.
Un peu trop classique, sans doute...