American Beauty fait partie intégrante de ces films qu'on ne peut pas oublier comme ça.


Sam Mendes réalise ici un film de génie très impressionnant et si simple à la fois de bout en bout. Je remercie la chaine numéro 23 de m'avoir fait découvrir un tel superbe film.


Un dimanche, le soir, American Beauty est diffuser, je décide de le regarder en VO comme d'habitude mais les sous titres ne marchent pas, malgré ceci, je décide de regarder le film sans sous titres car la VF c'est souvent mauvais et je n'aime pas ça.


Le film démarre sur une banale entrée en matière qui fait mouche et nous présente le quartier et la famille principal avec le génial Kevin Spacey qui tient ici sa meilleure performance d'acteur. La famille s'avère donc comme une petite famille de bobo américain au bord de la crise de nerfs. Lester, le père, ne sait plus trop ou il va en essayant de séduire une amie de sa fille par la musculation. Sa fille est quand à elle inquiétée par son voisin qui passe son temps à tout filmer, y compris elle. La mère est complètement hystérique et paumée en tenant une agence immobilière ou elle a du mal à vendre, tout cette famille va donc représenter ce qu'est American Beauty, un film simple mais magique qui fait toujours de l'effet.


Tout le film se base sur l'idée de représenter à l'échelle humaine ce qu'est un humain parmi tant d'autres. Parfois, les personnages sont tendres entre eux, parfois ils ne le sont pas, ils tombent dans l'arrogance ou dans le non-respect de l'autre. Une exagération dans le fait que Lester décide de tout quitter pour travailler au McDo du coin est un tantinet abusé, mais la force du film est d'abusée du réel pour le rendre plus comique ou plus tragique par moment, la scène ou le jeune voisin présente son film à la jeune fille de Lester présente son métrage comme un métrage surréaliste et lent, représentatif de la vie parfois lente, parfois rapide, comme l'accélération rythmique finale du film.


Le film se veut parfois violent tout en restant tendre, en montrant ce que la vie peut offrir tout en montrant ce qu'elle peut reprendre baigné dans un humour ou tragique toujours travaillé. American Beauty c'est la destruction massive de l'American way of life, mais sans aller dans le bourrin, toujours dans le raffiné, avec des thèmes comme l'amour à l'adolescence abordé ici avec un jeune garçon et une jeune fille qui se cherche très bien interprété par Thora Birch et Wes Bentley, que j'avais trouvé excellent dans 2ème sous sol est ici aussi très bon avec un jeu d'acteur similaire et très froid. Annette Bening fait partie avec Kevin Spacey des deux persos qui font le film, tous les deux incroyables, délirants, inconscients mais parfois, on hésite entre éprouver de la pitié devant des personnages pareils ou de la tendresse, ils représentent à eux deux le couple de grands acteurs du film.


American Beauty nous montre un film léger, simple, incroyable, détonnant tellement représentatif de la vie basique en détruisant par morceau la société de façon plus discrète mais plus cinglante que dans Fight Club par exemple.
Non pas une leçon de morale, une leçon sur la simplicité sauf au dénouement final très dramatique et qui devrait faire beaucoup d'effet encore longtemps devant tant de génie.


[MAJ] 1 : après avoir vu quatre fois le film, je continue à le considérer comme un grand chef d’œuvre et Sam Mendes est effectivement (pour l'instant) un génie, j’attends de voir ces trois autres métrages.

Paul_Clair
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le 3 oct. 2014

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Paltiko

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