Amours chiennes par Gaylord G
Amores Perros est une fresque magnifique contant plusieurs histoires qui se mêlent et s’emmêlent afin de créer un tout, un témoignage, un bout de vie parmi tant d’autre. Les personnages vont se croisés, agir sur les autres, changer le cour d’une vie. Comme si Inarritu (le réal) voulez nous traduire la vie d’un quartier, il prend plaisir à mélanger les personnages, chacun menant comme il peut sa vie.
Inarritu parvient à transcrire ces histoires avec toute sa passion, son talent. On ressent dans chaque plan un travail de recherche esthétique, d’osmose générale. Et il faut l’avouer, le travail est réussi ! Quel talent ! Le réalisateur parvient à rendre gracieux son film, rendre beau se qui ne semble pas l’être. Il parvient à jouer avec les sentiments du spectateur, il nous donne ici à voir l’une des plus belle histoire du cinéma. Mais ici, pas de larmes par torrent, pas de musique orchestral venant à la rescousse d’un jeu d’acteur merdique, pas de cheveux dans le vent. Non, ici tout semble vrai, tel un témoignage. Ici rien de romantique ou de glamour, mais plutôt la réalité bien cradingue d’un quartier Mexicain. Sans être pour autant violent, le film tire son intérêt dans les sentiments qu’il décrit et qu’il procure. Certains appellent ça un drame, pour moi, c’est une œuvre profondément humaniste.
Comme je l’ai dit plus haut, le film décrit plusieurs histoires. Toutes sont liées, mais jamais de façon évidente. Le scénario qui, au départ pouvait paraître simple, se complexifie très vite. Le film devient ainsi très dense, alors qu’une histoire semble s’arrêter, une autre commence, croisant le chemin de la précédente. Tout ce complexifie pour finalement créer une toile scénaristique intense.
Amores Perros fait parti de ces films qui marquent; de ces rares films intenses et touchants. Il a tout pour lui: un panel de sentiments hallucinants, un scénario dense, une bande-son magique, des acteurs sincères, une photographie géniale… Amores Perros fait parti de ces films qu’on oubli pas.