Monde de merde...

... ou plutôt devrais-je dire "génération de merde".

Selfies, réseaux "sociaux", partages de données, superficialité, ... Il y a beaucoup de choses qui clochent dans cette génération. Toutes les générations ont bien évidemment leurs côtés positifs et négatifs, mais celle-ci semble être irrécupérable. J'ai l'impression que plus on avance, plus ça deviendra compliqué d'en ressortir et de faire ouvrir les yeux aux gens.

On vit dans une époque où les gens se sentent importants parce qu'ils ont 400 amis sur Facebook. Où avoir un grand nombre de likes sur une photo ou une publication semblent être d'une importance capitale. Où de nombreux jeunes pensent pouvoir devenir célèbres en passant leurs journées à commenter des publications afin de créer le buzz. Si Joel Schumacher voulait en faire un film, il l'appellerait Génération Perdue...

Ce qui est ironique, c'est que les médias qui sont utilisés par des millions, que dis-je, des milliards de personnes aujourd'hui sont appelés des "réseaux sociaux". Pourtant, ils n'ont rien de social, du moins pas vu l'utilisation qui en est faite. Le monde dans lequel on vit est d'une superficialité sans nom. Les gens ont tendance à se renfermer sur ces réseaux sociaux, et à passer plus de temps à prendre soin de leur profil internet que d'eux-mêmes...

D'ailleurs, je verrais bien un article de legorafi avec comme intitulé "Une femme laisse mourir son enfant de faim parce qu'elle n'arrivait pas à se décider quel selfie mettre comme image de profil sur Facebook". C'est trash, mais ça résume bien la situation actuelle...

Alors oui, je parle peut-être comme un vieux con aigri, et pourtant, je n'ai que 22 ans... Mais quand je vois à quelle vitesse cette maladie 2.0 évolue et contamine le monde, je ne donne pas cher de notre avenir. Le pire étant qu'on ne peut pas y échapper. À la télé, chaque émission fait référence à sa page Facebook, dans certaines écoles, on partage les devoirs sur ces réseaux sociaux, obligeant ainsi les jeunes à posséder un compte (car oui, il existe des jeunes qui n'en ont pas envie mais qui se voient forcés parce que la masse ne leur donne pas le choix...). Il y a un matraquage permanent qui donne l'impression que le monde ne peut plus vivre sans ces réseaux sociaux.

Ce court-métrage pose le doigt où ça fait mal, et donne une bonne représentation de ce qu'est en train de devenir le monde. Des gens connectés à des écrans 24/24h, qui ne vivent que dans le virtuel et qui préfèrent passer leurs journées à discuter derrière leur écran plutôt que de se déplacer pour aller parler en face à face... Ce qui me dégoûte le plus, c'est que les futures générations trouveront ça normal de vivre ainsi. Les enfants de maintenant grandissent avec ces technologies, et pour eux, il n'y a rien de plus normal que ça, ils n'ont pas connu le monde tel qu'il était avant cette apparition de réseaux sociaux. Et rien que pour ça, je les plains... D'ailleurs, récemment, en rentrant chez moi de mes cours, j'étais stupéfait de voir un gamin qui avait encore une tétine en bouche en train de jouer sur un smartphone et puis de "réclamer" à travers des cris (car il ne semblait pas encore parler) que sa mère lui ajoute une nouvelle vie à Candy Crush (du moins, de loin, ça ressemblait à ce jeu).

Si Marty McFly avait voyagé dans le 2015 actuel, il aurait probablement rejoint Doc au far west...