Anecdotique, voilà bien un adjectif qui qualifierait bien cet épisode des aventures de nos deux gaulois favoris.
Si Les Jeux Olympiques était un supplice de chaque instant, Au Service de sa Majesté s'en sort mieux sans égaler Mission Cléopâtre, la tâche n'est pas aisée de toute façon. Laurent Tirard compose une aventure légère et parfois drôle mais qui peine à s'inscrire dans l'ambiance propre aux personnages d'Uderzo et Goscinny, même si le film est assez proche finalement d'Astérix chez les Bretons en terme d'humour. C'est une adaptation live trop sage, qui ne prend pas de risque comme le faisait le film de Chabat par exemple, ni même celui de Claude Zidi déjà pas fameux.
Edouard Baer en revanche s'avère être un bon Astérix, certes moins piquant que Clavier mais convaincant. Il ne peine pas à nous faire oublier son génial rôle d'Otis dans le film de Chabat. Depardieu lui campe toujours Obélix avec générosité, nous faisant oublier l'homme assez désagréable derrière son interprétation, toujours un grand acteur donc. Luchini n'est pas le meilleur César qui en revanche. Gallienne, Lemercier et Lacoste sont également très bien, mention spéciale à Lacoste qui est parfaitement tête à claque.
Bref pas grand chose à dire si ce n'est que ce Astérix même s'il fait un peu peine à voir nous fait oublier quelque peu l'ignoble volet précédent.