Au pays de la berceuse
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Au pays de la berceuse

Court-métrage de Wilfred Jackson (1933)

J’ai craint le pire avant même les premiers dessins : on commence à entendre ces voix de femmes qu’on retrouvera ensuite souvent dans les musiques Disney, puis on comprend qu’il s’agit d’une berceuse. Je n’aime vraiment pas le début de ce film, c’est gnangnan à souhait. Heureusement, l’arrivée du petit ange au pays des rêves me satisfera bien davantage. Je n’ai pas (encore) vu tous les Silly symphonies, mais on sent bien ici les influences, le recyclage d’idées, et on ne peut pas ne pas penser à Des arbres et des Fleurs réalisé par Burton Gillet un an plus tôt (et que je vous recommande vivement). C’est ici bien moins poétique, les dessins sont classiques et beaucoup moins léchés, mais on reprend des idées, avec ces fleurs ou ces arbres-objets (arbre sucettes, plantes tire-bouchon, ciseaux-oiseaux, etc.). Et le bambin nous devient sympathique dès qu’il se met à entrer dans le jardin défendu, où il transgresse l’interdit comme il se doit, où il casse tout et commet, bien sûr, quelques imprudences. Car il faut bien une morale : on ne joue pas avec le feu ! Le cauchemar n’est pas loin, très joliment animé, jusqu’à l’arrivée du marchand de sable qui conclut logiquement cette excitante mais néanmoins difficile phase d’endormissement. Pas le meilleur film de la série, mais sympathique, à voir éventuellement.
socrate
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le 22 mars 2014

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