Le Massacre de l’Épouvante car la Vie n'est pas un Jeu.

Résumé : Jenna étudiante, retourne voir sa famille à Halloween avec son petit ami. Son frère Douglas, est en admiration devant sa sœur, et devient jaloux de l'affection qu'elle montre pour Alex. Il est fan du jeu vidéo Satan's little helper, se déguise en démon pour la fête et décide de trouver satan pour l'aider à faire disparaître l'ami de sa sœur. Par un concours de circonstances, il tombe sur un tueur en série déguisé en diable, et l'amène chez lui pour exécuter son plan.

Histoire : Pas d'effets spéciaux dans le film, seulement des trucages créée par les anciennes méthodes, le concept c'est de désorienter le personnage qui confond la fiction avec la réalité, à cause des jeux vidéo. Le film se combine entre l'horreur et la satire en se focalisant sur les personnages, qui exigent une interprétation idéale malgré le faible budget. De nombreuses critiques diront que cela prouve qu'il est possible de faire un bon film sans budget. Le réalisateur qui n'a pas réalisé pendant 17 ans replonge dans une fiction noire en obtenant une place dans la liste des films les plus effrayants qu'il faut absolument voir. Le réalisateur est l'auteur du controversé Blue Sunshine de 1978, et les seuls acteurs sont la mère et la fille, les autres acteurs sont habituellement des figurants. Réalisé avec un budget de 650k$, il est dédié à l'exploitation d'Universal, et ne reçoit pas de récompense.

Équipe : Écriture, production et réalisation de Jeff Lieberman connu pour Le rayon bleu, Survivance. Production de Mickey McDonough, Isen Robbins, Aimee Schoof. Musique de David Horowitz. Côté casting, Amanda Plummer, Katheryn Winnick, Alexander Brickel, Stephen Graham.

Avis : Film d'auteur à contre-courant avec une histoire simple qui dégénère vers une bonne situation d'horreur. Pas de fantastique, pas de diable, pas de gore, juste des personnages pris au piège, en rappelant que les films à petit budget des années 80 ont fait du genre un succès. Le second degré efficace et une chanson de Bob Dylan, Man of Peace, sont parfaits pour un amateur de soirées frissons.

Critique : Le logo American world lance le générique sur les images du jeu vidéo avec les personnages qui entament l'intrigue sur une situation étrange. Les retrouvailles accroissent l’intérêt en déployant un style réaliste incroyable. Le rythme dynamique permet une immersion sur des comédiens captivants, grâce à une réalisation impeccable. La violence arrive avec un personnage mystérieux qui s'enfonce dans le sujet en réveillant une violence sanglante. La folie meurtrière entre au cœur d'une vision 2nd degré imperturbable qui relie l'histoire à des effets délirants. La vitesse des événements rend l'intrigue flippante et irréelle avec une atmosphère malsaine qui amplifie la narration de l'horreur.

Les décalages entre l'enfant et le monstre foncent à pleine vitesse dans un style de thriller brillant, qui alterne une violence incroyable et l'histoire. Les idées terrifiantes plongent dans un affrontement à travers un immense malentendu qui multiplie les horreurs en conservant le rythme dynamique. Le quiproquo infernal continue le carnage sanglant avec une fureur impitoyable qui garantit le spectacle. L'ambiance irrationnelle crée une terreur qui déverse une froideur effroyable en plongeant dans une situation irréelle. Les éléments accentuent la violence qui semble inarrêtable avec des événements horribles qui s’enchaînent de façon incroyable.

L'intrigue de plus en plus macabre, poursuit l'action effroyable en libérant les révélations. Les effets théâtraux, malgré le manque de budget, referment la frayeur en tombant dans des notions encore plus immondes. La terreur accélère le carnage violent dans une situation implacable qui approche le dénouement diabolique en allant au bout de son épouvantable concept, dans un film qui offre une montée en puissance pour atteindre le sommet de la violence avec une formule brutale et réaliste. L'action parvient à assurer un divertissement décalé avec une immersion malsaine dans l'univers d'un meurtrier atroce. La réalisation superbe suggère une noirceur impitoyable avec un réalisme ambigu, qui transperce le doute pour donner une grande terreur à l'ensemble.

> https://youtu.be/l1fjyHZPD9g?si=lm27ZWcYKr-0T1Fz

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le 8 sept. 2023

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