Augustine par constancepillerault

Même sujet que le film plus récent d' Alice Winocour. Le film a souffert de son format (c'est un moyen métrage) qui l'a longtemps empêché de bénéficier d'une sortie en salles. Il a finalement été sorti de façon confidentielle . A la limite, mieux aurait valu le diffuser sur Arte, dans une soirée sur la psychiatrie ou dans une des cases documentaires de France Télévisions. Il aurait sûrement eu autant, voire plus , de spectateurs que lors de cette sortie...
Bon film, , qui ne souffre pas trop d'un évident manque de moyens. Il montre une psychiatrie encore balbutiante, prisonnière de vieux schémas . Les scènes de démonstrations publiques sont assez troublantes, pas en elles-mêmes , mais parce qu'elles montrent une certaine instrumentalisation des patientes.
Depuis, la psychiatrie (comme toutes les sciences) a évolué et l'hystérie n'est plus considérée comme une maladie en tant que telle (troubles psychiques soi-disant créés par des dysfonctionnements de l'utérus).