Une antiquité pour les jeunes de notre époque. Je propose donc de le revoir en y ajoutant de gentils Ewoks et ça donne Le Retour du Jedi.
Un bon film de guerre est le plus souvent antimilitariste. C’est pas aussi criant que dans un Kubrick ou dans Men in War par exemple, mais comment ne pas ressortir d’un telle expérience avec encore plus de dégoût pour la guerre ?
Comme tout film de pure propagande, il a ses élans lyriques voire épiques, mais ce n’est que pour mieux montrer la barbarie de la guerre. Le lyrisme tend parfois à la tragédie. En l’occurrence, il ne faut pas se cacher qu’il n’y en a que pour la violence des Japonais.
Dans cette guerre, on y entre de plain-pied. Pas la guerre frontale et déshumanisée avec tranchées, chars, etc. Non la guerre d’infiltration où on cherche une cible et où on évite soigneusement l’ennemi. La cible est une station radar japonaise située en pleine jungle birmane qui permet aux Japonais de surveiller les mouvements des positions alliées jusqu’en Chine. Le personnage qu’interprète Errol Flynn prend donc le commandement d’un bataillon de parachutistes pour s’infiltrer pendant la nuit dans la jungle et partir à la rencontre de ce radar à faire exploser.
À ce niveau, pour un enfant des années 80, on pense inévitablement au Retour du Jedi.
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