Bambola
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Bambola

Film de Bigas Luna (1997)

Nom d'une pipe de chameau vermoulu! Je crois bien que je ne verrai plus un Bigas Luna. C'est le pire film que j'ai vu de ce gars! La dernière tentative date du comique "Jamon Jamon".

Mais ici malheureusement ce n'est jamais drôle. Le film est une calamité, d'une vulgarité, d'une imbécillité sans nom! Je n'avais vu aussi bête... aussi crétin depuis belle lurette! J'ai vu très récemment un très mauvais film allemand, mais celui-là tient le pompon et largement ! Haut la main dans la stupidité!

Je vous fais le résumé vite fait : Bambola est une femme simple qui vit avec son frère au bord d'un lac. Ils y tiennent une pizzeria. Elle se lie avec un gars qui tue par accident un autre. Direction zonzon. Elle le visite régulièrement. Et là, un autre détenu l'aperçoit au parloir et tombe "amoureux" si l'on puit dire. A partir de là, le film tourne à la farce scénaristique. Le gars décrète que Bambola lui appartient. Il se comporte comme un animal. Il fait violer le copain de Bambola, oblige Bambola à venir le voir en prison. Avec l'assentiment des gardiens, il la viole dans la prison (mais bien sur!), elle aime ça (mais bien sûr 2!), elle exige le respect mais aime qu'il la viole.... Il finit par sortit de tôle, vient vivre chez elle, vire le frère et séquestre Bambola entre deux coups de zigounette et elle l'aime encore! C'est juste n'importe quoi!

On se fout de la gueule du monde quand on écrit une merde pareille. Écrit à la truelle, sans une once de réalisme, l'idée putassière et machiste du film consiste donc à instituer la provocation en essence unique du film. Programme d'âne bâté! Il reste véritablement cette désagréable impression que le film a été écrit par un boutonneux en voie de muer.

Que dire des scènes érotiques? Le mot "érotique" est de trop. C'est gras, parfois dégueulasse, tout en provoc aussi.

L'actrice Valeria Marini est jeune, mais déjà esquintée par de la chirurgie esthétique qui porte mal son nom. Son jeu est pâlichon. Elle n'a pas le moindre charme: les belles hanches ne suffisent pas. Désolé.

Jorge Perugorría est monotone. Son personnage de psychopathe lasse très rapidement, trop fade et inconsistant, caricatural, trop con surtout. Il se contente de hurler. Son hystérie sans bulbe fatigue.

Une fois qu'on termine ce film, on se demande pourquoi il a été écrit, quelle signification donner à ce cirque... C'est un film triste, tellement pauvre... Un faux film noir chiantissimo!
Alligator
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le 22 juil. 2014

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Alligator

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