Les frère Coen ont fait de très bons films mais aussi des films moyens. Même si Ladykiller et O'brtoher ne sont pas de très grandes œuvres, enfin selon moi, je retiens surtout venant d'eux Fargo, No Country for Old Men et The Big Lebowsky et pourquoi pas Le Grand Saut. C'est alors que j'ai été tenté par celui-ci en espérant retrouvé une nouvelle fois un bon Coen.

Barton Fink m'a fait pensé à plusieurs de leurs films, notamment O'Brother, Inside Llewy Levis mais aussi LadyKiller (paradoxalement). Surtout dû aux personnages, ils ont tous une forte personnalité propre à chacun, ce sont des protagonistes « haut en couleur ». Et c'est premièrement ce qu'il m'a plu, deuxièmement le casting. On y trouve des acteurs d’exceptions (enfin plus ou moins, mais je trouve que ce mot sonne bien) comme John Goodman , Michael Lerner , Steve Buscemi et bien sûr John Turturro , ils ont tous eu un rôle qui marquent le spectateur. Même si Steve reste relativement discret, sa présence m'a quand même fait plaisir.

L'histoire est intrigante, nous sommes cette fois-ci à Los Angeles des années 40, où Barton Fink y séjourna après avoir vécu et avoir rencontré un joli succès à New York pour ces scenarii de théâtres. Cependant même s'il y va avant tout par contre-coeur, les choses ne se passeront pas comme prévu. Entre la page blanche et son voisin d’hôtel au comportement un peu étrange, l'histoire a de quoi partir en vinaigre. L’atmosphère du film est vraiment réussi, la bande-son, la photographie tout est fait pour que l'on sente une certaine angoisse, une certaine peur de l'environnement. L'univers du film a de quoi nous tenir en halène du début jusqu'à la fin de l'intrigue. Une réussite.

Ce film, en plus de réussir à dégager une ambiance angoissante et parfois étrange, montre aussi qu'il peut nous faire rire. Effectivement les frères Cohen ne s'en lassent pas d'utiliser l'humour noir, dans ces films. Des dialogues savoureux pour des personnages inoubliables.

Barton Fink est une œuvre majeur des frères Cohen mélangeant avec brio thriller et humour noir.

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le 27 nov. 2014

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