Suite directe de la première partie, on assiste au retour au premier plan du Joker, ainsi que du retour d'une autre légende de DC Comics, pour terminer sur LE combat rêvé pour les amateurs de comics.
Le niveau est encore plus haut, où la noirceur est à un niveau encore plus élevé, où le sang gicle sans arrêt, avec des morts qui se comptent par dizaines, dont certaines qui sont impensables dans l'univers de Batman.
On sent que là, on est chez Frank Miller, où l'espoir a laissé place à une grande amertume, d'ailleurs, ces deux films se passent certainement dans les années 80, lors du sommet du bloc soviétique, et avec un président américain qui ressemble étrangement à Ronald Reagan.
Les personnages y sont considérablement développés, et l'on voit certaines vieilles connaissances, que le temps n'a pas épargné. Alfred apparait assez peu, mais il garde en lui la mémoire de Batman, et pour lui aussi, une page va se tourner, dans une scène déchirante mais ô combien sublime.
Robin y apparait comme l'élément un peu léger, mais elle n'atténue en rien ce sentiment de chaos qui règne, et où Batman se montre plus impitoyable que jamais avec ses ennemis.
A mi-parcours, le film bascule dans une vision apocalyptique de Gotham, entre l'armée de Batman et celle de son ennemi, mais qui mènera à un combat final sensationnel, où la chauve-souris va devoir aller au-delà de ses capacités pour gagner.
Plus noir, plus sombre qu'aucun autre média n'a consacré à Batman, ces deux films forment un tout de près de 2h30 qui est fantastique, et peut être assimilé à un final crédible de ce que deviendra Batman.