Mouais, c'est un peu mieux que la première partie parce qu'il se passe plus de trucs, mais je pense surtout que ça aurait pu sortir en un seul film de 1h40 en virant tous les trucs inutiles du premier.
Si le film est un peu mieux ça ne reste pas non plus super folichon étant donné ce que ça raconte, parce que bon ça reste une belle ode à la justice expéditive où l’État est incompétent ainsi que tous ceux qui travaillent pour lui et il faut des hommes forts qui viennent faire régner la justice en s'affranchissant des lois. J'avoue ne pas trop adhérer à cette vision et je pense que ça aurait été bien plus intéressant de montrer l’État comme juste et de voir Bruce Wayne en vieux type borné qui ne veut pas se rendre car il appartient à une autre époque, ça aurait en plus pu coller avec le côté western sur la fin avec Batman qui débarque sur un cheval façon "il y a un nouveau shérif en ville".
Mais voilà on préfère faire des films comme ça avec des bons vieux relents nauséabonds où finalement tout reste assez manichéen... l'état et les gauchistes c'est le mal et le vigilante c'est le bien.
Après les opposants restent ici bien plus intéressants que dans le premier volet, mais bon je trouve ces affrontements vraiment peu crédibles, surtout le dernier qui finalement se résout très facilement. C'est un peu facile tout ça en fait. Et ça n'aide pas à redonner quelque chose de réellement épique à l'affrontement.
D'ailleurs la fin me laisse assez dubitatif, non seulement elle est dans le thème du film, autrement dit bien fascisante, mais je trouve que ça ne fonctionne pas vraiment... on n'en avait pas besoin... et ça tue la scène précédente ainsi que tout l'impact émotionnel qu'il aurait pu y avoir étant donné que c'était la fin logique.
Autre point encore plus désagréable que dans le premier c'est le traitement des anti-Batman qui sont juste des merdes, il n'y a pas d'autres mots. En fait si tu penses, réfléchis et tente d'analyser la situation tu es forcément une sorte de vendu ou un naïf. Un peu triste.
Ah et Robin sert toujours à rien.