Oh joie ! Oh grand espoir !

Voici un film auquel j'ai mis énormément de temps à écrire une critique. D'une part parce qu'en il est sorti sur la plateforme Outbuster et non au cinéma et parce qu'il y a eu une pléthore de films qui m'ont empêché d'écrire. Maintenant voici l'occasion. Being Good (ou きみはいい子, c'est à dire Kimi wa Iiko) est l'un des films les plus prenant émotionnellement et ENFIN un film choral maîtrisée. (il était temps ! Parce qu'entre Asphalte, Manpower et Tale of Tales l'an dernier, je désespérais).

Entre réalisme et conte

La réalisation est certes globalement fonctionnelle mais est parfaitement maîtrisée. Malgré les 3 histoires qui se mêlent, on arrive pas à perdre le fil. La mise en scène reste quand même globalement classique, ou la réalisatrice met tout de même des allures de conte. Les 3 histoires s'intègrent parfaitement bien entre elle et il n'y a aucune confusion entre elle. La photographie est même très propre et le cadre donne de la force aux situation. Même cela reste du classique, le film fonctionne et on n'est plus obligé de suivre toutes les histoires pour voir où elle veut en venir (contrairement à Tale of Tales). Quant aux personnages, ils sont sympathiques et bien écrit.

Grand mère, jeune prof et mauvaise mère

L'histoire s'articule entre 3 histoires différentes et centré sur 3 personnages différents.

Le premier personnage central est celui du jeune professeur Akano (ou Okano) joué par Kengo Kora. C'est un professeur débutant qui n'a pas encore l'autorité nécessaire afin de diriger une classe. Cependant au fur et à mesure il trouvera la méthode et la force afin d'imposer son autorité mais sera aussi confronté au jeune Yuta (je pense qu'il s'appelle ainsi) qui vit avec un père détestable et qui ne semble pas être intégré.

Le deuxième personnage central est Mizuki (Machiko Ono) qui est une jeune mère qui ne sait pas comment s'y prendre avec sa fille et qui en apparence passe pour une mère modèle. Mais la réalité est tout autre.

Et enfin, le 3e personnage centrale est Akiko, une vieille femme qui vit seule et qui rencontrera et se liera avec un garçon autiste. Et c'est ...tout. Ok.

La simplicité a du bon

Bon, alors pourquoi c'est un bon film ? Et bien parce que c'est un film qui est maîtrisé dans tout ce qu'il fait. Les histoires n'ont rien d'exceptionnelles mais elles sont prenantes émotionnellement. Ici l'important n'est ni l'histoire mais les personnages. Comment ils évoluent et comment ils affrontent les difficultés. J'aurai aimé que le segment de la grand-mère prenne plus de place car je le trouve sous-exploité par rapport aux autres. Le segment avec Mizuki est très intéressant de part le faite qu'il s'agit d'une mère qui a beaucoup souffert

Ma seule déception est que la fin du segment de Okano soit si ouverte. Mais au final, ce n'est pas plus mal. En effet, le ton de l'histoire nous montre déjà la fin. Et....c'est étrange mais je n'ai presque rien à dire à part qu'il s'agit d'un bon film. Les personnages annexes ne sont pas si exploités que ça mais en même temps ils n'ont pas trop d'importance vis à vis des principaux. Bref, on adore les suivre et c'est l'essentiel.

Sourire aux problèmes

Bref, il s'agit d'un très bon film et enfin un bon film choral Je le trouve mieux maîtrisé qu'Asphalte l'an dernier qui était dans la même veine .Je pense que je vais m'abonner à Outbuster car si c'est pour nous livrer ce genre de perle, je suis preneur