Pourquoi les femmes passent une bague au doigt de leur époux ?

Pourquoi les futures jeunes mariées mettent-elles une bague au doigt de leur homme ? Pour lui donner de la valeur !

Mais qu'est-ce que Catherine Castel (1948 / ----) a bien voulu nous raconter au travers de cette femme en période pré-maritale qui paie une agence pour faire tester la fidélité par une escort-girl son futur époux ? (Qu'est-ce que je regrette que mes ex-fiancées ne m'aient jamais fait le coup !)

Car non seulement cette comédie franchouillarde est longue, très longue à démarrer, mais on se demande si elle a voulu nous faire rire, nous conter une analyse socio-psychologique, de moeurs, ou tout simplement à l'équipe de tournage passer de belles vacances à l'ile de la Réunion sur le compte d'une production pas trop regardante ? Est-ce que cet avantage en nature a été déclarée au fisc ?

C'est le second et dernier film de la réalisatrice (et le restera probablement) qui s'est aussi crue un temps scénariste. Métier quine s'improvise pas....

On dirait que ce film de femmes a fonctionné comme une auberge espagnole : chacun des participants, chacune des copines y a apporté ce qui lui semblait bon ! Ce n'est pas que ce soit indigeste, mais il y a trop d'apports qui fleurent le burlesque, et qui semblent surajoutés comme ces mormons venus sur l'île négocier des affaires... Personnages de plus très mal joués, et ne donnant pas du tout envie d'y croire ! trop, c'est trop...

D'ailleurs, et pour une fois, le casting signé Gérard Moulévrier est complètement raté ou alors, le copinage aurait-il prévalu ?

Il n'y a guère qu'Audrey Fleurot qui sorte du lot en qui donne l'envie de croire à cette aventure abracadabrante... Encore que pour une cover-girl, les images sont d'une pudibonderie toute américaine des années cinquante, au point que c'en est ridicule et rajoute au côté superficiel du récit... Alors que certaines scènes s'y seraient prêtées... pour une fois. On restera donc sur sa faim, dommage...

Zabou Breitman ne semble pas trop comprendre son personnage et en rajoute de trop.

Celui du futur mari qui cocufie sa future ex-épouse eut pu être intéressant, mais joué par Olivier Marchal, ça devient grotesque ! N'est pas séducteur comme Delon ou DiCaprio qui veut et on flirte avec la pantalonnade d'un mauvais vaudeville quand la belle Audrey confie : "à un moment, notre copulation n'était plus professionnelle pour moi" On croirait un remake de "La belle et le Clochard"...

La musique nous crève les tympans avec des basses bien trop appuyées : ne confondons pas orchestre et tam-tam... Ce n'est pas ça qui mettra du rythme à l'aventure.... Mais après une première partie longuette, on finit par entrer dans cette aventure faite de bric et de broc juste supportable... J'ai quand même ri une ou deux fois...

La sanction du public a été dure : malgré un budget confortable de 6 MM d'euros, 57 598 spectateurs seulement, ont fait le déplacement dans les salles... Sans avoir forcément apprécié !

La société "La mouche du coche-film" n'a pas dû y survivre financièrement ? En tout cas, on n'a plus de nouvelles de C. Castel... Restée à la Réunion ?

TF1 SF le 25.09.2023

C'est la dernière fois que sur ma box Bouygues j'enregistre TF1 SF : jugez plutôt : trente minutes de publicité imposée contraint forcé ! 15 avant le sésame d'entrée, 6 en plein milieu de film, 7 un peu plus tard ! Comment voulez-vous ne pas perdre le tempo d'une projection ? Pire que du piratage ! Non seulement je n'ai pas regardé ces réclames hideuses autant qu'intrusives et imposées, mais je trouve que c'est une honte de se servir d'une œuvre collective de création pour la détourner et pour colporter de la réclame souvent nauséabonde ou peu imaginative... Trop de pub nuit à la pub et cette pandémie se développe tout en contribuant à l'inflation galopante : trop c'est trop ! Je vais réactiver mon bon vieux rateau (antenne sur le toit) ... Liberté, égalité, fraternité ? La première devise est bafouée par la pub... Même sur le net, on est violés par les cookies !