Résumé : Dans la fiancée de réanimator, un des morts-vivants du docteur tue la sœur d'un jeune garçon, qui trouve le sérum. Le docteur est maintenant enfermé depuis 13 ans en prison avec un directeur antipathique. Lorsqu'un jeune médecin arrive, il demande à faire équipe avec le docteur, car il est fasciné par ses inventions. Le docteur virtuose et incompris dans son propre chaos, poursuit les recherches pour améliorer le sérum sur les rats qu'il électrocute. La journaliste Laura couvre pour son journal, les affaires des prisons, et tombe sous le charme du jeune médecin, mais le docteur libéré de ses chaînes provoque des expérimentations qui sombrent la prison en enfer.
Histoire : Lorsque Brian Yuzna quitte l’Amérique faute de succès, il décide d'aller en Espagne pour relancer une société de production, et pour le 1er film c'est la 2ème suite du réanimateur. Quand le film est pré-vendu, l'acteur Jeffrey Combs ignorait qu'il allait faire le film. Toute la stratégie fait du film une véritable suite, avec un scénario aux éléments originaux. Bien que l'ambition de la production se tourne vers les scènes gores, l'histoire ne manque pas d'idées brillantes, pour rester fidèle à l'écriture de Hp Lovecraft qui a écrit 3 épisodes au début de 1922 dans une petite revue. La violence a diminué comme l’indique le réalisateur car ce sont deux époques différentes. Le tournage et l'équipe sont espagnols, tandis que la production s'organise comme une série B, avec l'influence du style hollywoodien pour un partage des connaissances dans la technique espagnole.
Équipe : Le réalisateur Brian Yuzna, connu pour Re-animator 2, Necronomicon, Le retour des morts-vivants 3 et Faust. La production de Carlos Fernandez, connu pour la série des Rec, Fragile, La nonne, L'enfer des loups et The Machinist. Côté casting, on retrouve Jeffrey Combs pour le rôle du docteur, connu pour Fantômes contre fantômes, From beyond, Jason Barry connu pour Titanic et un petit rôle dans Walkyrie. Elsa Pataky connue pour Fast and furious 5, 6, 7 et 8, L'enfer des loups, Des serpents dans l'avion et récemment Thor love and thunder.
Avis : Il a fallu attendre 7 ans pour la suite sanglante, et le 3ème débarque 20 ans après la projection du 1er réanimator, avec les ambitions de son époque. On trouve une image supérieure aux effets sophistiqués, ce qui change des 2 précédents. Un développement plus intelligent que ses prédécesseurs donne une action cohérente et aussi sanguinaire que les anciens. Le film est fabriqué sans moyens financiers à la manière d'une vulgaire série B.
Critique : Les logos de production et les belles images débarquent dans une violente scène-choc, qui réalise le lien avec la saga et son personnage en lançant le puissant générique. L'intrigue commence par une transition temporelle pour revenir au personnage avec ses terribles expériences en prison qui rassemblent les détails et l'environnement. Les personnages se réunissent dans une atmosphère morbide qui déballe un délire médical en replongeant sur le thème avec la même fureur. La violence surgit dans un bain de sang en reliant les effets de sa folie du sérum, qui accentuent les idées de la saga de façon délirante.
Les éléments développent l'action du récit pour revenir aux premières images qui alimentent l'obsession de son grand scientifique. Une réalisation sophistiquée transcende la puissance meurtrière du personnage qui tombe dans une fuite en avant avec un meilleur rythme que les précédents. Les événements se raccordent au contexte en fusionnant les obscures expériences à des idées encore plus déjantées. L'histoire sombre dans l'horreur du thème en accélérant la violence atroce pour multiplier les expériences abominables. La situation dégénère en déchaînant la violence sur des idées incroyables qui augmentent l’obstination du docteur.
Les actions déploient des transformations comportementales en intensifiant l'explosion d'une terreur ultraviolente. La structure délirante et brillamment conduite approche du dénouement en poursuivant un feu d'artifice sanglant qui exploite les dérives de la folie. La puissante ascension des expériences pousse les phénomènes au paroxysme de l'épouvante dans un dénouement aux effets morbides hyperviolents. Un film effrayant qui réussit à renouveler le concept de l'apprenti en réanimation, dans une puissante frénésie malsaine. Les idées mieux rythmées offrent une série B plus moderne avec ce film d'horreur qui garde tout son spectacle dans la partie finale.
LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/OP-8eQPz530
Ma 1ère critique du film écrite en 2017 >Produit, coécrit et réalisé par Yuzna en numérique sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo, 1 grand prix et 14 ans d'attente. Le réanimateur et au-delà commence par une scène choc, lors de l'arrestation du docteur, puis 13 ans plus tard avec des images superbes. Le docteur est en prison et il reste toujours aussi obstiné dans une ambiance idyllique qui relance la dualité des personnages chère à Lovecraft. La réalisation moderne libère les géniales découvertes du personnage aux effets magnifiques et derniers cris avec une intrigue plus calme qui propose les incroyables résultats du docteur. Les événements déchaînent une violence macabre aux messages extrêmes, lors d'un dénouement qui réussit l'infernale conclusion de sa série, pour cette œuvre évoluée et pertinente malgré le manque de budget et de finesse.