Un humour aussi lourd que l'émanation du maroilles, le gout en moins.
J'ai vraiment passé un très mauvais moment en regardant Bienvenue chez les ch'tis...
Tout commence avec un clin d'oeil aussi gros et moche qu'un oeil au beurre noir au film de Coppola, Apocalypse Now. Avec un Michel Galabru façon Marlon Brando, enfin si on le veut vraiment.
S'enchaine ensuite toutes les blagues que j'ai pu entendre au sein d'une partie de ma famille ou de mon entourage d'enfance. On entre dans le Nord, il pleut ; la prononciation de "sien" en chien, quiproquo (très drôle.) ; le maroilles...
Il n'y a pas de honte à apprécier ce film, ni même à se sentir inférieur.
Je comprends que ça marche, c'est simple et ça surfe sur la vague de "ohlàlà c'était mieux avant", véritable phénomène de société. Les cours de patois en sont la preuve.
Il faut bien avouer que le picard j'ai vraiment du mal. On m'a tellement appris à aimer le français. La génération d'avant moi ne pouvait le parler, une trop grosse honte de son passé.
Tout est excessif sans jamais me faire rire une seule fois.
Ah si, j'avoue, la scène où ils sont bourrés m'a fait du bien, un temps de repos avant d'avoir, de nouveau, envie de vomir un bon coup.