Obi-Wan ! Tu me racontes une histoire ?
(désolée, je devais la faire.)
Quand Tim Burton a-t-il commencé à déconner ?
La réponse suscite le débat, mais ce n'est certainement pas moi qui répondrais "Big Fish". Ce film représente pour moi son dernier film avec idées originales et univers propre (et pas seulement la pâte burtonienne pour faire joli ; non, une ambiance particulière).
Déjà, y a pas Johnny Depp. J'adore Johnny Depp ('fin... la plupart du temps) mais un peu de changement, ça fait du bien.
A la place, on a droit à Ewan McGregor et son sempiternel sourire niaiseux et éclatant au possible, yeux bleus à l'appui. Avec un faux accent histoire de dire "non non je ne suis pas écossais qu'est-ce qui vous fait dire ça ?"
J'adore. Et j'assume.
(A noter, au niveau des acteurs, qu'Helena Bonham Carter ne faisait pas encore dans le surjeu type Bellatrix Lestrange dans Harry Potter. Elle est drôlement chouette dans Big Fish)
Big Fish nous narre donc le destin d'un homme, Edward (eh oui, encore un !) Bloom ("s'épanouir" en anglais... révélateur, comme nom), incarné par mon petit chéri d'Ewan, à travers les histoires qu'il raconte à sa famille, en particulier son fils.
L'on enchaîne ses débuts florissants dans la petite ville d'Ashton, sa rencontre avec la belle Sandra Templeton (celle qui aime les jonquilles) (jaunes), et sa succession d'aventures abracadabrantesques où l'on peine à distinguer le vrai du faux et où on savoure une sympathique fresque des désirs et rêves d'un homme dans une Amérique revisitée par ses mêmes yeux de rêveur.
On délire, on rêve au son de la BO de Danny Elfman, et l'on en ressort en se foutant pas mal de ce qu'Edward Bloom a réellement fait de sa vie ; parce que merde, ses histoires sont enchanteresses et ce sont bien elles qui le définissent. Il parcourt la vie en la décorant de ses histoires...
Pardonnez-moi, j'ai mangé de la guimauve hier soir, ça passe assez mal.
Mais j'adore ce film. J'en ressors aussi amoureuse et émue qu'avec Edward Scissorhands.