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La Chine est un pays au potentiel cinématographique immense, compte tenu de la taille gigantesque de son industrie médiatique, il est bien clair que son cinéma n'est pas suffisamment distribué à travers le monde. Ce d'autant plus lorsqu'on se rend compte de la variété des paysages chinois, qui pourraient faire saliver n'importe quel cinéaste occidental. Les décors urbains grandioses s'y trouvent souvent mêlés à de vastes étendues de terres agraires magnifiques et quasiment inconnues au-delà de leurs propres frontières. Malheureusement, le relatif manque de reconnaissance internationale de ce cinéma restreint clairement le potentiel qu'offrent ces régions. Le réalisateur Diao Yi'nan s'est pourtant risqué à l'exercice de tourner un film dans l'un de ces lieux méconnus de l'empire du milieu, pour un résultat qui devrait faire saliver tous les amateurs de film noir à l'ancienne.


En effet, l'intrigue de Black Coal ne se situe pas dans la beauté immaculée d'une grande mégalopole chinoise. Au lieu de cela, le film prend le parti de nous faire visiter une petite ville crasseuse et sombre, baignant dans un flot continu de poussière de neige, de glace et de charbon. Les couleurs ternes de la ville semblant presque s'infiltrer dans les vies de ses habitants pour en accentuer le ton lugubre. Les seules lumières vives que nous apercevons ici sont celles des enseignes néon des entreprises de la région. Epurés à l'extrême, les visuels de ce film révèlent cependant quelques idées fabuleuses, qui contribuent à embellir la noirceur ambiante de son décor.


Black Coal fait partie de ces films semblant représenter un aspect bien particulier du cinéma chinois. Un cinéma encore mystérieux et obscur pour une bonne partie du public occidental. Ce long-métrage se place en plein milieu du spectre politique et esthétique de la Chine, combinant des éléments de film de genre et de commentaire social réaliste, un peu à la manière du chef-d’œuvre de Jia Zhangke, A Touch of Sin, primé à Cannes. Black Coal se détache cependant de l'esprit de ce film de par son approche purement viscérale, réalisant une synthèse réussie, mais dont le rythme inégal, très lent et faussement "arty" le rend très difficile à apprécier.


Diao Yi'nan est un admirateur déclaré du travail de Lou Ye, l'une des cibles préférées des censeurs chinois, qui fut interdit de pratiquer son art à plusieurs reprises dans son pays, en raison de ce que les autorités considèrent comme des représentations controversées du genre et de la sexualité, il n'est donc pas étonnant de voir ce film emprunter une approche très similaire, autant dans son style que dans les thèmes qu'il aborde, comme la lâcheté, la trahison et le meurtre, qui seront les fondements de ce film noir à l'esthétique sombre, mais fascinante, dont le ton absurde rappelle parfois le cinéma de Johnnie To. L'apathie et le malaise de la société contemporaine du nord de la Chine fournissent un cadre idéal à cette histoire de détective des plus singulières, une histoire se développant bien au-delà du simple postulat de cause à effet, se concentrant plutôt sur la recherche de l'origine de ce sentiment collectif de mélancolie.


Sur-ce, faisons un petit détour du côté du synopsis:


L'histoire de Black Coal débute dans la province de Heilongjiang en 1999, se concentrant sur Zhang Zili (Liao Fan), un capitaine de police enquêtant sur une affaire sordide de cadavre démembré dont les parties ont été dispersées dans des usines de charbon, sa vie bascule soudain lors d'une opération mal préparée, qui coûtera la vie à deux de ses collègues, et lui vaudra le retrait de son insigne de policier. Cinq ans plus tard, Zhang, devenu alcoolique, travaille désormais en tant que gardien de sécurité, mais lorsque des parties de corps commencent mystérieusement à refaire surface, disposées de manière similaire à la précédente affaire, Zhang reprend officieusement l'enquête, secondé de la veuve de la précédente victime, Wu Zhizhen (Gwei Lun Mei), et de son ancien partenaire, le capitaine Wang (Yu Ailei), dans le but de traduire le tueur en justice, mais surtout, pour pouvoir enterrer définitivement ses vieux démons qui ne cessent de le hanter...


Dans sa réalisation, Diao Yi'nan évoque à la fois les procédés hollywoodiens et le cinéma d'auteur européen à travers cette histoire d'ex-flic déshonoré et traumatisé, lancé à la poursuite d'un tueur en série dans les régions industrialisées du nord de la Chine. Black Coal est également un digne représentant de la récente mouvance de films chinois à grande envergure mais à l’esprit toujours indépendant, idéal pour contourner les sensibilités étatiques sur le sujet du crime tout en abordant les problèmes socio-économiques de la Chine contemporaine.


Le style de réalisation de Diao est délibérément mesuré, mais jamais lent ou léthargique. Il affiche un mélange intrigant de genres et de styles de cinéma, laissant l'intrigue policière de l'histoire se dérouler à la manière d'un thriller hollywoodien, tout en développant son drame comme le ferait un film européen, Diao n'hésite jamais à s'attarder sur ses personnages même lorsque ceux-ci se développent lentement, la mise en scène leur laissant le temps de s'exprimer et de tisser leurs liens. Le cadre chinois contemporain sert ici à représenter un pays pris dans un bouleversement économique massif. Des usines aux laveries, des boîtes de nuit aux habitations, Diao nous permet d'explorer une communauté où l'industrie, le commerce et la richesse s'opposent, créant de nouvelles divisions de classes et élargissant les lacunes de l'éducation.


En effet, l'intrigue de Black Coal prend place à travers une toile de fond incroyablement hostile, où les chutes de neige perpétuelles réduisent la visibilité au minimum, et où le terrain dur et glacé rend toute tentative de fuite encore plus hasardeuse, les dépôts de charbon noirs évoquent immédiatement une époque lointaine, où la population se voit entravée par une technologie obsolète, qui noircit les mains et encrasse les poumons. En se concentrant sur cette enquête à propos d'un corps démembré et éparpillé dans des usines de charbon situées à des centaines de kilomètres de distance, le film parvient à transformer chaque découverte d'un nouvel indice en une aventure fascinante. Le problème principal de ce scénario étant qu'il nous laisse finalement un peu sur notre faim, car on aimerait en voir encore plus, plus d'enquête, plus de fascination. Diao a parfois trop tendance à persister sur des intrigues secondaires intéressantes, mais mal intégrées au reste de l'histoire. Les relations entre les personnages sont dans l’ensemble froides et sans investissement réel, mais elles se révèlent parfois bien plus passionnées que ce que l'ambiance de cette ville pourrait suggérer.


La véritable fragilité de l’intrigue, cependant, se trouve plus dans la relation du spectateur avec ses personnages. Les événements décrits par le film créent des changements importants dans leurs personnalités, ainsi, notre relation avec eux devrait théoriquement s'en trouver grandie, plus colorée, avec ce mélange si particulier de culpabilité, de regret, de blâme et d'espoir inhérent aux héros de film noir, mais en fait, on ne s'y attache jamais vraiment. Il règne dans ce film une forme d’incompatibilité entre les personnalités et leurs principes, qui ne fait que renforcer le sentiment de solitude et d'aliénation dans lequel le scénario est constamment plongé, ce qui est une bonne chose d'un certain point de vue, mais cela agit au détriment de nos sentiments envers les personnages, il est bien difficile dans ces conditions de s'inquiéter de leur sort, ce qui se révèle être un défaut important, mais qui ne doit pas faire oublier toutes les autres qualités que possède ce long-métrage.


À mesure que le scénario se déroule, on se rend compte qu'il s'agit en fait d'une histoire très simple, la trame scénaristique est étrange, semblant comme enfermée dans une sorte de boucle traversée ça et là par quelques éclairs intenses où beaucoup de choses se produisent en un instant. Ces changements de ton sont utiles pour créer un sentiment d'imprévisibilité et d'intrigue, sentiment soutenu par l'excellent travail du chef op Jingsong Dong, développant une photographie très atmosphérique et oppressante. Finalement, il s'agit d'un film qui aime jouer avec son spectateur, le forçant à établir des connexions dont l'existence même se révèle impossible, il y a fort à parier que beaucoup n'auront pas la volonté nécessaire pour le faire jusqu'au bout, ce qui pourrait malencontreusement mener à une impression de distanciation, qui pourrait se révéler encore amplifiée par la romance étonnante entre Zhang et la blanchisseuse Wu Zhizhen dont l'aura solennelle la rapproche plus de l'héroïne de film noir à la Barbara Stanwyck, que de l'idée préconçue que le grand public se fait habituellement des personnages féminins de film policier, leur relation est aussi glaciale que la neige qui les entoure, mais en quelque sorte, leurs rencontres, notamment autour de la fameuse patinoire de la ville, restent inexplicablement fascinantes.


On s'aperçoit rapidement que la véritable motivation de Zhang à travers son enquête provient moins d'un véritable désir de traduire le tueur en justice que de le soulager de son passé hanté et de son obsession persistante. Cette affaire semble avoir eu un effet incroyable sur lui, à la fois physiquement et émotionnellement, ce qui causa sa déchéance, de sa carrière brisée au rejet de sa famille, en passant par la lente dégradation de sa santé mentale. Sa vision du monde est d’ailleurs représentée physiquement à l'écran, traduite par une brume permanente soulignant sa consommation excessive d'alcool.


Pour sa prestation dans ce film, Liao Fan a remporté l'Ours d'Argent à la Berlinale, récompensant le meilleur acteur, ce titre est parfaitement mérité au vu de sa performance incroyablement maîtrisée. Son personnage de Zhang, profondément perturbé et irrévocablement brisé, est un homme aux idéaux dépassés, aux mœurs nuisibles et au jugement vacillant, il s'agit d'un personnage fascinant et parfait pour une histoire de détective de cet acabit, imparfait, tragique, peut-être même incompétent, mais toujours en mesure de gagner la sympathie du public.


Liao est magnifiquement secondé par l'actrice taïwanaise Gwei Lun Mei dans un rôle de veuve glaciale. Zhizhen est un personnage intéressant, traumatisée par les événements récents, mais semblant étrangement détenir la clé de cette affaire. Sous l'aile protectrice de son patron, elle vit une vie simple et solitaire, que Zhang semble déterminé à perturber, à la fois pour des raisons personnelles et professionnelles. Pourtant, plus il se rapproche d'elle, plus la solution de l'énigme semble s'enfouir dans l'ombre. Zhizhen semble presque complètement impénétrable pendant une bonne partie du film, et Zhang devra y mettre toute sa volonté pour parvenir à briser son armure juste ce qu'il faut pour la mettre en difficulté et faire progresser son affaire. Sa beauté, son caractère réservé et sa réticence à communiquer font d'elle un contrepoint incontournable à l'antihéros décalé et brisé qu'incarne Zhang.


En ce qui concerne le commentaire social, il se révèle moins manifeste qu'il ne l'était dans le film de Jia Zhangke précédemment cité, cependant, on ressent tout de même le sentiment d'observer une population aliénée, dont le niveau de vie déjà très bas est encore rabaissé par l'environnement dans lequel elle évolue, que ce soit à travers les ternes laveries, dans le grand espace d'une patinoire extérieure, ou dans les vastes cours intérieures des blocs d'immeubles entassés les uns sur les autres. Le tout est d'ailleurs souligné par un teint d'image jaunâtre et blafard ajoutant une couche de morosité à ce cadre de vie déjà déprimant.


Pour parler un peu plus en détail du travail sur l’image, chaque plan, pris séparément, démontre un travail artistique formidable, mais étrangement, on ressent comme une dissonance une fois le tout assemblé. Chacun des éléments composant l’imagerie de ce film semble avoir été influencé par un cinéaste différent; De la palette de couleurs drainée et éclairée aux lampadaires, similaire au travail de Wong Kar-wai, jusqu'au grain d'image caractéristique des thrillers coréens tels que Memories of Murder. Ce film est, dans l’ensemble, une expérience plutôt inédite, contournant les conventions du genre de manière inattendue. Louable pour ses idées intelligentes, mais également agaçant pour ses excès flagrants, notamment son montage parfois trop abrupte, Black Coal propose un contraste étroit avec l'approche minimaliste utilisée dans le précédent film de Diao Yi'nan, Train de Nuit. Cette méthodologie erratique et dérivée est notamment reprise par le scénario brumeux du film, le choix des personnages révèle de son côté un mélange cliché de tropes familiers du film noir. De l'ex-flic alcoolique à la recherche de la rédemption, à la femme fatale vulnérable dont la fragilité exacerbée provoque instantanément la méfiance. Tous ces ingrédients se combinent gracieusement pour faire de ce film un thriller parfaitement équilibré, mais alors, quel est l'élément qui le rend si inhabituel?


En se plaçant dans la zone intermédiaire entre rêve et réalité, Black Coal finit par devenir bien plus que le simple film policier que son intrigue suggère. Tout en forçant l'admiration de par sa complexité parfois incompréhensible, ce long-métrage parvient à créer une atmosphère étrange et confuse réellement appréciable. En éradiquant la délimitation entre le bien et le mal et en rejetant les règles des genres qu'il imite frénétiquement, Black Coal se transforme en un film insensé, difficile à suivre, mais réussissant à laisser une impression durable grâce à ses visuels magnifiques et ses séquences oniriques éthérées. En tentant de créer une représentation de la nouvelle société chinoise, Diao Yi'nan est parvenu à mélanger la violence brutale du monde réel avec le romantisme brumeux des rêves pour créer un film ayant l'apparence d'un souvenir. Évocateur, mais souvent incroyablement difficile à déchiffrer dans le détail.


Finalement, le seul vrai problème de Black Coal se révèle être son incapacité à capitaliser sur sa diégèse. La réalisation aurait peut-être mérité un peu plus de folie ainsi qu'une meilleure approche de l'environnement, histoire de marquer les esprits. Cependant, il se peut tout à fait que cela reflète précisément la vision du réalisateur, ce caractère brutal, cette rudesse tonale et ce malaise général sont clairement les ingrédients clés du film, mais ces mêmes éléments finissent par causer une impression de redondance quelque peu balourde dans le deuxième tiers du récit, dans lequel le film semble légèrement à la dérive, avant que tout ne s'emballe lors d'un acte final de très grande classe, où le cinéaste peut enfin déployer le génie de sa mise en scène de bout en bout, récompensant clairement la patience du spectateur.


Inutile de préciser que Black Coal propose des éclairs de violence et de brutalité impressionnants lorsque son intrigue s’emballe, dont une scène en particulier, où l'utilisation ingénieuse d'une arme bien précise provoquera des sueurs froides aux plus solides des spectateurs. L'élément de suspense a également son importance dans l’ambiance générale du film, instauré notamment par cette intrigue en forme de jeu du chat et de la souris, permettant de conserver l'attention du public même pendant ses séquences les plus languissantes. Il est à noter que le titre original de ce film renvoyait d’ailleurs à un aspect beaucoup plus poétique de cette intrigue, un titre que l’on pourrait traduire de la façon suivante: "Feux d'Artifice dans la Lumière du Jour". Référée ouvertement plus d'une fois dans le récit, cette phrase évoque la futilité des efforts de Zhang, et la façon dont il gaspille son temps et ses ressources, tout en rappelant que dans ce monde, les apparences sont trompeuses, et ne se révèlent sous leur véritable jour qu'une fois que l'obscurité envahit le paysage.


Prometteur et volontairement provocant, Black Coal se révèle être un film ambitieux, autant dans son statut de film de genre que dans sa crédibilité artistique. Il s'agit toutefois d'une œuvre plus susceptible d'attirer l'attention du cinéphile que du grand public. Ce qui ne l'a cependant pas empêché de devenir un succès critique international, tout en obtenant une belle reconnaissance publique pour un film de langue chinoise. Dans l'ensemble, il s'agit tout de même d'un film peu accessible en raison de sa fusion inhabituelle d'éléments à la fois familiers et étranges dans un scénario évitant la linéarité du genre, optant pour une structure plus abstraite, générant une confusion bienvenue qui obligera son spectateur à faire fonctionner ses neurones durant son visionnage.


Diao Yi'nan est sans aucun doute un cinéaste talentueux, gagner l'ours d'or à Berlin au cours d'une édition aussi relevée que celle de 2014 n'est pas un mince exploit, malheureusement, il lui manque encore ce petit quelque chose de spécial qui l’élèverait au rang des grands réalisateurs. Black Coal reste tout de même un film à la réalisation maîtrisée, bénéficiant de visuels exquis, au travers notamment d'une palette de couleurs intelligemment déprimante et de fugaces moments spectaculaires nous permettant réellement de pénétrer dans cet univers misérable. En somme, un film noir à la progression lente, dont la tension varie quelque peu durant deux premiers tiers inégaux avant de reprendre de plus belle dans un troisième acte de toute beauté, où les révélations surprenantes et rafraîchissantes affluent sans discontinuité, et dont les images magnifiques resteront gravées dans l'esprit du spectateur pendant un certain temps, vous êtes prévenus!

Schwitz
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le 13 mai 2017

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