Blade Ruinneur
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Le plus grand défi de ce film était peut-être de réussir à donner une suite à une oeuvre qui n'en appelait aucune. De ce point de vue, Blade Runner 2049, en étant quasi dénué de tout scénario, élude la question avec prouesse.
En partant de ce constat -l'absence de fond- on ne peut alors plus qu'être admiratif de la forme : la technique est parfaite, trop parfaite. Le travail de photographie est admirable, le mixage sonore est ébouriffant, les décors dantesques, les costumes superbement travaillés.
Et ensuite ? Et ensuite rien, c'est un bonbon, un bonbon que l'on déguste pendant trois heures. Ce qui est trop, c'est d'ailleurs le seul reproche que j'adresse à ce film.
Autrement, je l'ai regardé comme s'il était le pendant futuriste de Baraka, le chef-d'oeuvre de Ron Fricke : un film où défilent de splendides images sur un fond musical intense. La durée de Blade Runner m'autorisant cependant ici à pouvoir somnoler paisiblement.
Créée
le 2 nov. 2017
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