Blood Rage
5.7
Blood Rage

Film de John Grissmer (1987)

Un slasher pas mémorable certes, mais suffisamment gore pour faire le job.

Un soir, dans un drive-in, dans un excès de colère après avoir vu sa mère embrasser un homme, Terry assassine l’un des spectateurs et fait porter la responsabilité sur son frère jumeau Todd. Ce dernier, muet et en état de choc après avoir assisté à la scène, se retrouve interné en hôpital psychiatrique à la place de son frère.

Une décennie plus tard, le jour de Thanksgiving, Terry apprend que sa mère va se fiancer et que son frère s’est échappé de l’hôpital, il n’en fallait pas plus pour réveiller ses vieux démons intérieurs. Bien décidé à trucider quiconque se trouvera sur son passage tout en prenant soin de tout mettre sur le dos de son frère…


Le film a été réalisé seulement deux ans après La nuit du saigneur (1981) de Nettie Peña, un slasher qui se déroulait lui-aussi pendant Thanksgiving. Il faudra néanmoins attendre 4 années supplémentaires pour qu’il puisse bénéficier d’une exploitation en salles. Blood Rage (1987) est le second (et dernier) long-métrage de John Grissmer. Comme bon nombre de slasher, ce dernier a été réalisé avec un budget quasi inexistant et interprété par des acteurs bien souvent amateurs (le non-jeu est partout).


Là où le film se démarque et parvient à nous distraire jusqu’au bout, c’est grâce à ses nombreuses scènes gores

(main tranchée à la machette, victime coupée en deux au niveau du bassin, décapitation, crâne fendu, planté à coup de fourchette à barbecue, …),

hélas pour le reste, le film n’a rien de très mémorable à nous offrir. Néanmoins, mention spéciale pour Louise Lasser qui incarne la mère de famille totalement à la ramasse (dans un état de sidération totale lorsqu’elle apprend que son fils s’est échappé de l’asile et ne trouvera rien d’autre comme exutoire que de picoler, se goinfrer et faire le ménage). A noter enfin, la sympathique B.O. signée Richard Einhorn.


Le film avait un certain potentiel de départ, en jouant à fond la carte du faux-semblant (entre frères jumeaux), sauf qu’il sera très mal exploité et l’interprétation de certains acteurs est à la limite du risible. A noter enfin que le film a été exploité dans une version censurée sous le titre de "Nightmare at Shadow Woods".


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger

RENGER
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le 20 avr. 2024

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