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Film de Uli Edel (1993)

Voir le film

remonte ton slibard, Verhoeven !

Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas branlé un bon coup sitôt un film terminé tant il m'avait chauffé ! C'est juste extraordinaire ! Je n'avais jamais vu une telle tension érotique ! A côté Basic Instinct passe pour un porno amateur ! Rarement je n'ai eu autant envie de goûter un clitoris pendant qu'elle me verse de la cire chaude et du champagne sur le membre viril !


J'ai découvert ce film grâce à la critique élogieuse de l'équipe de "Ciné premier degré", en particulier grâce à une des membres du collectif avec laquelle je dialogue régulièrement sur Twitter, et vraiment je ne les remercierai jamais assez !


Je ne savais pas qu'Uli Edel avait fait du cinéma, du bonhomme je ne connaissais que des gros téléfilms en costumes en plusieurs parties comme c'était la mode dans les années 2000 et qu'on regardait avec maman. Dans le genre je peux citer deux "Merlin" : Le ricain avec Sam Neil et le franchouillard avec Jugnot, avec lequel j'ai vu aussi un "Ali Baba". J'ai aussi un grand souvenir d'"Attila le Hun" ou du "Napoléon" avec Clavier. Et de Edel donc, j'ai vu "Jules César", merveilleux biopic, et "Les brumes d'Avalon", fabuleuse adaptation du roman éponyme de la féministe-pédophile Marion Zimmer-Bradley. J'ai donc découvert l'oeuvre cinématographique du monsieur avec ce Body, et je suis bluffé ! Madonna actrice fait de l'ombre à Bardot, Veronica Lake, Ava Gardner et Lauren Bacal !


Bon sérieusement, c'était foutrement daubé ! C'est filmé avec les pieds, les dialogues sont ridicules, Madonna est aussi actrice que je suis danseuse classique (ses efforts pour être sulfureuse sont tellement appuyés qu'elle achève de faire sombrer le film en dessous des fonds marins), la lumière est HIDEUSE. Mais le ridicule prête à sourir, donc ça peut valoir le coup.


Les scènes de procès où Madonna fait la figurante sont ultra longues et chiantes, mais si on est de ceux qui considèrent que plus c'est long plus c'est bon, on finit par trouver du plaisir dans la souffrance. Voir Madonna branler William Dafoe dans un assensseur c'est quelque chose qu'on ne voit pas ailleurs.


Par contre l'érotisme c'est peau de zob. Certes elle a de fort jolis seins mais photographiés aussi mal dans des décors ultra laids ça ne sert à rien.


Si on ne peut plus se rattraper sur la platique des stars à la mode sans talent, où ira le monde ?!

grisbi54
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le 10 août 2021

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