Bohemian Rhapsody par ultraviolet

Les biopics, c'est vraiment pas mon truc en général. Donc déjà c'est pas gagné. Bohemian Rhapsody ne s'en tire pas trop mal dans le genre mais quand mêmen en alignant tous
les "tics" du genre :
- les scènes vues et revues (le connard qui prend tout le monde de haut, mais qui revient en s'excusant, parce qu'au fond il est pas si con, les engueulades sous la pluie, la séparation sans se retourner...)
- les scènes surjouées (le regard de Freddy Mercury qui hésite entre bovin et porcin pour nous montrer qu'il est intéressé par quelqu'un).
- sur-dramatisation des certaines scènes (toujours l'engueulade sous la pluie, la séparation sans se retourner, le papa qui passe sa main avec regret sur la photo de son petit gars en boxeur)
- les arrangements avec la vérité pour faire plus film.
- la héro-isation du personnage principal
- la volonté de ressemblance physique avec les vraies personnes (mais on s'en fout, si le film est bien fait) à base de prothèses à la con. Sérieusement ? ils ont validé ce dentier ? Parce que bon, oui Freddy Mercury avait bien les dents en avant, on ne va pas le nier, mais c'était un peu tout son visage qui partait en avant avec les dents, y'avait une certaine harmonie (oui bon, le mot est un peu fort, mais vous voyez ce que je veux dire ?), pas juste un gros dentier chelou qu'on lui aurait rajouté dans la bouche. Là, le gars, il a juste un truc énorme dans la bouche. Il arrive pas à parler avec. Il m'a fait penser à mes sœurs en 6e, période appareil dentaire. DUR.
Bref, on ne sort pas trop des clichés hollywoodiens, mais le film reste à peu près plaisant, parfois même un peu drôle. Il n'est pas désagréable à regarder, même si on se demande un peu l'intérêt de raconter cette histoire là qui n'a rien d'exceptionnel (à part le succès du groupe bien-sûr).