Le Boogeyman ou le monstre qui a une notoriété des plus grande du monde moderne. Le monstre du placard vient frapper aux portes mais la question qui sera à évoquer est : est-ce que le film frappera notre esprit comme espéré ?
Tout d'abord le film se forme sur la suite d'un traumatisme, survenant dans l'enfance de Tim et c'est à partir de ce moment que le spectateur se retrouve dans le film. Entre le quotidien, les histoires effrayantes, un traumatisme et là notre boogeyman entre en scène, cette bête noire, cet ego maléfique qui nous empêche de réaliser nos ambitions, qui va tenter de nous dissuader de les réaliser. Malgré cela nous arriverons à nos fins mais le seul moteur de la peur peut tout nous faire abandonner.
Et en voyant ce film, il faut avouer que l'esthétique a pas mal misé sur le côté noir, caractéristique de la peur qui en émane de l'esprit tourmenté du jeune garçon devenu adulte. Essayant tout pour ne pas avoir à faire à ce mythe, il ne peut pas s'en éloigner aussi longtemps qu'il croit. Sans trop dénuder le film, il faut dire que l'atmosphère que le monstre dégage n'est pas assez présente dans les moments qui lui sont réservés. Eh bien, à vrai dire, c'est plus tôt plat, il faut un bon moment avant de pouvoir rentrer dans le nerf du film. Sa narration est lente pendant la moitié du métrage, même si quelques moments viennent perturber la lenteur instaurée. A partir du moment où notre homme rentre dans la maison de son enfance, les choses commencent à s'accélérer et ce n’est pas plus mal car il faut dire que le rythme commencé à nous endormir. Le passé revient à la surface et comme une bulle dans une boisson gazeuse, nous suivront les éléments d'épouvante qui monte en puissance pour mieux exploser à la surface donc à nos yeux. Les choses bougent et nous perturbent mais parfois manque de réalisme. Certains moments sont relativement bien produits et font bien leur travail, notamment le décompte qui prend toute son ampleur.
Le film est bien amené, l'histoire reste facile à comprendre, les acteurs malgré quelques moments moyens, se montrent convainquant. Mais le problème du film est sa narration lente sur plus de la moitié du film. Beaucoup décrocheront mais le film vaut quand même le coup d’œil

Poustach
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le 28 juil. 2019

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