Les Échecs du Crash-Test de la Réalité pour le Grand Chasseur de Femmes.

Résumé : A Austin au Texas, trois amies se retrouvent pour faire la fête dans un bar, elles rencontrent un ancien cascadeur balafré nommé Mike. Mike décide Pam de la ramener, mais une fois dans la voiture, le voyage se transforme en enfer. 14 mois passent et Mike est à nouveau libre, la célèbre doublure d'Hollywood est au Tennessee, cette fois il a repéré trois jolies femmes, avec qui il va lancer un jeu dangereux dans une longue poursuite à bord de leurs bolides.

Histoire : Le réalisateur était content de faire un film aux longues poursuites d'automobiles, mais il a seulement 4 semaines et demie pour le montage. Pour le casting homme, il choisit des amis et veut Mickey Rourke, mais les agents exigent des choses impossibles, il prendra Kurt Russell. Pour les rôles féminins il fallait que chaque comédienne inspire le personnage qu'il a écrit. Il prend lui-même un rôle, et décide de faire jouer l’héroïne de l'autre programme, car c'est la méthode employée dans les anciens films du genre. Il réalise le second programme et joue dans les 2 films, tandis que les cascades sont faites sans retouche informatique, pour rendre hommage aux films des années 70. Le film achevé, les critiques l’apprécient en parlant d'un film avec 2 parties miroirs, une ou le tueur s'en sort, et l’autre pas. Réalisé avec un budget de 30m$, il rapporte 131m$ en double programme avec Planète terreur et reçoit une nomination pour la palme d'or au festival de Cannes.

Équipe : Écrit, production, image et réalisation de Quentin Tarantino connu pour Pulp fiction, Once upon a time in hollywood. Production de Robert Rodriguez, connu pour Desperado, Sin city. Musique de Mary Romos connue pour Kill bill. Effets de Knb fx. Côté casting, Kurt Russell, Rosario Dawson, Rose McGowan, Vanessa Ferlito.

Avis : Un film qui s'inspire du bas de gamme de la série B, à tel point que le souffle de la grande production manque sur ce film en 2 parties. Le rythme lent n'aide pas à comprendre l'histoire qui utilise de nombreux détails inutiles pour garantir le spectacle. Une première partie sans saveur déroule peu d’éléments avec un choc brutal en conclusion, et une dernière partie plus technique et positivement plus agréable.

Critique : Le logo Dimension démarre par une vieille présentation avec les effets des vieux films, qui lancent le générique. Les personnages engagent les dialogues entre femmes durant un long trajet en voiture, pour rejoindre un bar en continuant l'ambiance féminine. Les effets de série B poursuivent des longs dialogues avec l’apparition d'un personnage mystérieux, qui enflamme la soirée vers un autre bar. La fête regroupe les personnages sur des plans dragues et des musiques pour danser qui accélèrent le délire sur le personnage mystérieux. Les éléments déroulent des mécanismes effrayants en multipliant les directions du récit qui s'enfoncent dans la soirée. Les nombreux personnages entrent dans une atmosphère de fin de soirée en assemblant les détails qui entament la confrontation.

Les événements se contentent des performances d'acteurs, en soulevant peu d'éléments dans une intrigue sans action. La soirée se finit par un terrible bain de sang en provoquant un terrible accident, avec un choc d'une violence impitoyable. Une autre partie démarre après une transition temporelle qui revient au personnage mystérieux en ne laissant aucun mystère sur ses intentions. De nouveaux personnages reprennent la même ambiance avec des dialogues féminins, qui reprennent le même contexte. L'image en noir et blanc aux splendides voitures restaure la couleur, pour tomber dans les mêmes stratagèmes avec une atmosphère plus positive.

On assiste au 2ème récit dans les mêmes directions, mais avec de meilleures idées, plus denses. L'intrigue des histoires de femmes file de manière prévisible vers l'action en cherchant un bolide précis, tiré d'un grand film de cascade. La structure dynamique emprunte une route qui relance le spectacle en revenant à l'impressionnante confrontation. La poursuite approche du dénouement durant un long final percutant, dans un film constitué de deux parties distinctes, avec une première partie simpliste assez fade pour virer à l'horreur du style série B médiocre, tandis que la deuxième partie est meilleure techniquement. Le film possède des bonnes idées mais les facilités et l'aspect série B se résument à un ensemble assez moyen.

LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/EgZlMJEu_S4

Créée

le 10 août 2023

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