Un pur chef-d'oeuvre! Une telle synesthésie pour un film qui évoque la fin du cinéma muet, c'est paradoxal et sublime! Ce film m'a profondément troublé. Il ne parle pourtant que de choses assez banales: les carrières qui se font et se défont, tout comme les amours... Et pourtant il passe dans le visage de cette femme (Norma Desmond), une telle émotion qu'il faudrait être un monstre froid pour ne pas verser sa larme lorsque la fin de cette femme est filmée dans les dernières minutes du film: musique ténébreuse, décor de théâtre, grand escalier; une ancienne star du cinéma descend vers ses juges le regard habité et enorgueilli: "I'm a star". La mise en abîme est parfaite et permet une réflexion sur l'âme du cinéma. A voir de toute urgence.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 26 oct. 2017
Critique lue 273 fois
3 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Boulevard du crépuscule
C'est en 1950 que Billy Wilder met en scène Sunset Boulevard, nom tiré de la célèbre avenue de Los Angeles où l'on trouve les villas des stars hollywoodienne. Dès 1950, c'est pourtant un boulevard...
le 13 avr. 2014
70 j'aime
16
Juste pour dire... Le conte macabre de Billy Wilder exerce sur moi une fascination quasi masturbatoire. Il me tend, il m'habite, j'en suis tout secoué rien que d'y penser. Et quand je le vois, Dieu...
Par
le 16 janv. 2017
59 j'aime
17
Joe Gillis, scénariste raté aux abois, atterrit chez Norma Desmond, alors qu'il est poursuivi par des créanciers. Lorsqu'il pénètre pour la première fois dans la demeure de celle-ci, il songe au...
Par
le 6 août 2011
53 j'aime
5
Du même critique
En refermant ce livre, après quelques jours de lecture acharnée, je suis déçu, vraiment déçu. Je ne veux pas écrire une critique pour le plaisir de flinguer le livre, mais plutôt parce que je ressens...
le 26 juil. 2014
11 j'aime
3
Un pur chef-d'oeuvre! Une telle synesthésie pour un film qui évoque la fin du cinéma muet, c'est paradoxal et sublime! Ce film m'a profondément troublé. Il ne parle pourtant que de choses assez...
le 26 oct. 2017
3 j'aime
2
C'est Charles Baudelaire qui écrit dans ce poème: "Mais le vert paradis des amours enfantines, Les courses, les chansons, les baisers, les bouquets, Les violons vibrant derrière les collines, Avec...
le 9 juin 2014
3 j'aime
1
