J'avais oublié que je l'avais vu. Bon, passé les premières minutes, j'ai eu une sensation de déjà-vu mais bon... le développement de l'intrigue, je l'avais quand même oublié. Ceci étant dit, c'est tellement convenu, qu'on devine sans peine le déroulement.


L'intrigue réserve en effet assez peu de surprise. Il y a tout de même des scènes sympas et dans le fond, dans ce genre de comédie, c'est clairement là-dessus que les auteurs doivent miser ; c'est donc plaisant à suivre, mais ça n'atteint pas le degré de délire espéré. Certaines résolutions sont beaucoup trop faciles et les péripéties ne sont pas assez creusées. L'humour fait mouche à plusieurs reprises et les personnages, même s'ils auraient pu être plus approfondis, sont sympas à suivre.


La mise en scène est sobre, efficace, on voit ce qu'il faut voir ; disons que le découpage ne met pas toujours assez en valeur certains gags ; en contre-partie, l'auteur propose quelques idées visuelles intéressantes. Le montage est suffisamment rythmé. Les acteurs font tous du bon boulot. AnnaSophia Robb a de jolies fesses et de jolies cuisses. La musique est sympa.


Bref, ça se regarde. Mais ça s'oublie vite.


==============================


Ancienne critique : même note, titre inchangé.


J'avais envie de le voir celui-là, grâce à la présence de Steve Carell et celle de Sam Rockwell.


Je suis un peu déçu. Y a de bonnes idées, on évite par exemple de sombrer dans le romantisme gnangnan, mais en même temps, il faut supporter des facilités narratives déconcertantes comme cette scène invraisemblable où le jeune héros devient cool en dansant comme un loser... l'évolution de ce personnage est d'ailleurs bien trop rapide, tout comme les dérives du couple de parents n'est pas assez approfondi. Il reste fort heureusement quelques bons gags, surtout les impro de Sam, pour passer un moment correct.


La mise en scène est plaisante : rien de très audacieux, mais un découpage classique efficace, la petite musique qui va bien avec, ... un film indé typique, bien comme il faut. Le casting est plaisant, c'est sans doute ce qui permet au film d'avoir une petite visibilité. J'aime beaucoup la tronche de Liam James : il a vraiment le profil de l'emploi. D'ailleurs le moment le moins convaincant c'est lorsqu'il devient cool (au point de bronzer, car quand on est cool, la peau bronze mieux que quand on est un loser). Les autres acteurs sont très bons aussi (Sam et Steve aussi, heureusement vu que je venais pour eux), mais je retiendrai surtout la beauté de AnnaSophia Robb (qui a super bien grandi) et celle de Zoe Levin.


Bref, "The way way back" est un film divertissant mais qui souffre tout de même de son scénario mal ficelé.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 16 déc. 2015

Critique lue 500 fois

5 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 500 fois

5

D'autres avis sur Cet été-là

Cet été-là
Softon
6

Aquaticland

La comédie dramatique s’est souvent intéressée à l’adolescence, cette période de transition entre l’enfance et le monde des adultes. C’est une période des premières fois où le personnage se cherche,...

le 31 oct. 2013

6 j'aime

2

Cet été-là
Fatpooper
6

Le loser cool

J'avais oublié que je l'avais vu. Bon, passé les premières minutes, j'ai eu une sensation de déjà-vu mais bon... le développement de l'intrigue, je l'avais quand même oublié. Ceci étant dit, c'est...

le 16 déc. 2015

5 j'aime

Cet été-là
Sylvain_Hellio
5

Aquaboulevard

Petite comédie sentimentale sur un préado timide rabaissé par son beau-père et à peine défendu par sa mère qui va pendant des vacances d'été faire sa mue. On n'est pas franchement dans la comédie,...

le 10 oct. 2013

5 j'aime

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55