Un téléfilm de bonne facture, prenant du début à la fin et ce, sans temps mort

Mario Azzopardi, si son nom ne vous dit rien, ce monsieur a pourtant travaillé (en tant que réalisateur) sur les séries télévisées les plus emblématiques des années 90, telles que Flash, Sliders : les mondes parallèles, Highlander, F/X : effets spéciaux, Stargate SG-1 ou encore Au-delà du réel. Avec un tel palmarès, rien de très surprenant de le retrouver aux manettes de ce téléfilm Sci-Fi où il est question de voyage temporel.


Chasseurs de frissons (1999) raconte comment un journaliste chargé d’écrire un article sur les grandes catastrophes du 20ème siècle, découvre par le plus grand des hasards, qu’un homme mystérieux figure sur tous les clichés pris sur les plus grands évènements meurtriers alors que ces derniers sont étalés sur une période de 100 ans. S’engage alors une course contre la montre pour découvrir ce qui se cache derrière cet homme au chapeau.


Avec son scénario tiré par les cheveux (où il est question de ligne temporelle et de voyageur du futur), notre journaliste aura fort à faire pour déjouer le complot qui se trame et éviter ainsi qu’une catastrophe (déjà produite) ne se produise. Impossible d’ailleurs de ne pas repenser au film Timescape, le passager du futur (1992) tant ce dernier paraître être un copier/coller ou encore à la série télévisée Demain à la une (1996/2000) où un quidam recevait par le plus grand des hasards le journal du lendemain, essayant ainsi de changer le cours des événements à venir.


Le film de Mario Azzopardi n’en reste pas moins un téléfilm, certes de bonne facture, mais avec son faible budget, il a dû faire des concessions et cela se ressent constamment. L’intrigue évolue à toute vitesse, pas le temps de la réflexion qu’il faut déjà prendre des décisions (ou alors les dénouements arrivent très vite). Ajoutez à cela des SFX assez cheap et une étonnante réutilisation d’images provenant du film Money Train (1995) avec Wesley Snipes (en effet, l’accident du métro provient bien du film de Joseph Ruben, permettant ainsi à la production de faire des économies non négligeables).


Enfin, à noter qu’au niveau de la distribution, on retrouve dans les principaux rôles Casper Van Dien & la ravissante Catherine Bell (contrairement à l’affiche américaine, Martin Sheen à beau figuré en premier plan, ce dernier n’apparaîtra dans le film qu’à seulement 3 reprises).


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« Écoute-moi, vouloir défendre une vie inter-temporelle c’est une chose, mais provoquer un vrai massacre c’est autre chose. »


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