Misfit, quand tu lis un bouquin de Nietzsche, le tiens pas à l'envers.
Je crois qu'on va finir par comprendre.
Le philosophe Benjamin Parker, oncle de l'arachno-américain Peter Parker nous avait prévenu : "Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités". Les jeunes ne sont pas des personnes responsables. Lorsqu'ils se découvrent un pouvoir, ils l'utilisent pour leur kiff personnel, pas du tout pour le bien commun de l'humanité parce qu'il faut bien profiter de la jeunesse et aussi parce que les pompiers n'ont pas bonne presse dans ce film. Cela leur permet de s'élever socialement (Kick Ass), avant que ce même pouvoir finisse par les déborder (Misfits) et que l'un d'entre eux, rejeté depuis son enfance, deviennent carrément barge (Prodigies). Mais la morale est sauve, le mec qui a lu Schopenhauer en diagonale devient maître de la Raison et il met direct le holà à la volonté de puissance de l'autre même si ça provoque en lui un déchirement qu'il devra soulager en accomplissant les rêves inachevés du défunt (choisissez le film référentiel, y'a le choix).
C'est quand même un exploit d'avoir réussit, en trois ou quatre ans, à user jusqu'à l'os le concept du super-teenagers... Allez, soyons un peu généreux, pour le nounours moralisateur et deux, trois autres abus de (super) pouvoir.