City Hunter : La Mort de City Hunter
6.9
City Hunter : La Mort de City Hunter

Long-métrage d'animation de Masaharu Okuwaki (1999)

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Comme le téléfilm précédent, City Hunter : Live on Stage est signé par Keiichi Sato et une fois de plus, nous pouvons dire que les dessins des personnages sont tout bonnement magnifiques. Une fois de plus on en prend plein les yeux. L'animation est d'excellente qualité.

Il y a également de superbes images de synthèse qui s'intègrent harmonieusement à l'animation traditionnelle durant les premières minutes du film. Mais nous n'avions pas de soucis à nous faire vu l'excellent travail que les studios Sunrise ont l’habitude de fournir sur les images de synthèse.

L'organisation criminelle qui traque Ryô Saeba dans ce téléfilm fait passer ce dernier aux yeux du grand public pour un kidnappeur ainsi qu'un tueur sanguinaire qui s'en prend à des civils innocents. Résultat des courses, notre malheureux héros se fait pourchasser par les policiers qui veulent le coffrer et par l'élite des nettoyeurs professionnels qui veulent le liquider. Ryô doit presque rester constamment sur le qui vive. On le voit jouer à l'insouciant mais ce n'est qu'une façade. Fort heureusement ses amis l'aideront à maintes reprises au cours de son aventure.

Le suspense nous maintiendra en haleine jusqu'au dénouement. Il est totalement impossible de deviner à l'avance ce qui va se passer. De même l'intrigue nous réservera un coup de théâtre extraordinaire auquel vous ne vous attendrez pas du tout.

Nous avons droit également à des révélations passionnantes sur le passé de Ryô Saeba du temps ou il était un guérillero en Amérique du Sud. Ces révélations permettent enfin de faire progresser l'intrigue générale de la série.

En ce qui concerne l'humour, ce téléfilm est encore une fois très drôle. Autre élément qui a son importance, les scénaristes ont voulu renouer avec la noirceur qui caractérise les premiers volumes du manga. C'est à dire qu'à l'exception des petites frappes, Ryô Saeba n'hésite pas à massacrer les criminels qui auraient la folie de se mettre en travers de son chemin. Le sang coule à flot dans certains duels au revolver. Dans ce téléfilm, Ryô est plus proche du tueur impitoyable qu'il était au début de la série.

City Hunter : Live on Stage est bon à tout point de vue : il est hilarant, passionnant, surprenant, émouvant... Il y a absolument tout ce qu'il faut. Le téléfilm n’est pas le meilleur des trois téléfilms des années 90, mais il est indisponible si on aime l’univers de City Hunter.

StevenBen
6
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le 18 janv. 2024

Critique lue 14 fois

Steven Benard

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