Wacho et cartographie des Nuages par un jeune Sens Critiqueur ( sans spoilers)

Cloud Atlas, film découvert il y a un an, une très grande œuvre, loin de moi l'idée de penser que ce métrage est un chef d’œuvre, juste un grand film qui se savoure, qu'on peut revoir facilement une dizaine de fois pour en trouver toutes les facettes, de la plus facile à déchiffrer à la plus compliqué. Tout est millimétré, impeccablement écris et mis en scène, pour raconter une seul et même histoire très forte, qui se laisse suivre sans aucun soucis, bourré de références aux plus grandes sagas cinématographiques de tout genres.

On peut se dire que Cloud Atlas est un peu une vision d'un conte de fée, mais différent des autres, ou il n'y a pas toujours de princesses et de princes charmants, juste des personnages fantastiques, dans tous les sens du termes pour certains et/ou certaines. Il est vrai que ma plume pourrais expliquer le film de façon concise et à éclairer le film, mais je crois qu'après deux visionnages, une simple critique et analyse du film devrait faire l'affaire. Après tout, comment résoudre une énigme cinématographique, quand encore beaucoup de personnes cherchent des explications hyper compliqués à des films comme Usual Suspects ou encore Inception qui n'est point dur à comprendre. Il faudrait commencer par résoudre l’œuvre des Wachowski, d'abord la trilogie Matrix avec à mon sens un premier film moyen, compliqué pour rien et au final mal écrit, le deux est franchement pas terrible et le trois fin nul. Nous pouvons prendre l’œuvre de Tykwer et des frères et sœurs Wachowski comme un puzzle cinématographique qui apparait à la base simpliste mais qui s'avère compliqué et ou il faut du temps pour en analyser la totalité. Comme je disais, pour expliquer les piliers et fondements de l’œuvre, il faudrait faire une géante analyse du livre que je n'ai pas lu, ainsi que du film.


Cloud Atlas ne se résume pas à une banale histoire de science-fiction déjà vu, oublié tout ce que vous connaissez sur la science-fiction et gardé-en juste les références principales.

Nous sommes en 1849 avec Adam Ewing, oh puis nous sommes en 1936 avec les lettres de Zedelghem, nous voguons vers 1973 avec Luisa Rey, suivons Timothy Cavendish en 2012, Sonmi-451 à Néo Séoul en 2144 et la croisée de Sloosha en 2321.
Que d'histoires me diriez-vous, qui on l'air banal à première vue pour certaines, ce qui est réellement le cas. De la micro information ajouté avec Parcimonie dans le film, à la clé de compréhension, nous allons entamé le voyage de cette Cartographie Des Nuages.

Tous commence dans une expédition, en 1849, le jeune Adam Ewing part explorer des iles en plein pacifique, cette partie que je pensais la plus intéressante est à mon sens la moins intéressante, elle se laisse suivre comme un petit récit d'aventures, ni plus ni moins, mais ça n'a pas la prétention d’être une histoire incroyable. Puis, d'un coup, le bateau vogue vers une époque pré deuxième guerre mondiale, ou le nazisme est en train de monter en Allemagne en 1936, deux jeunes homosexuels sont dans leurs lits, l'un deux doit partir chez un grand musicien, qui se révèle être un bon gros connard. Puis, nous partons en 1973 suivre Halle Berry dans une ambiance très seventy mais bien sympa, avec des pantalons Pat Def, et puis les couleurs qui vont avec, très brillante. Ici, nous suivons un petit thriller plutôt bien ficelé, avec une ambiance hommage au polar seventy et un Hugo Weaving vraiment impeccable. Arrivé en 2012, Timothy Cavendish, écrivain de son temps, se fait endetter et demande pour la énième fois des thunes à son frère, qui ne veut pas, il finit donc dans un jolie monde bariolé avec pleins de personnes âgées dans une maison de retraite. Cette partie est en gros un remake de la Grande Évasion, que je n'ai pas vu mais dont j'ai beaucoup entendu parler. Puis, avançons avec Son-mi 451 à Néo-Séoul en 2144, cette ville qui dans cette histoire sert comme de personnage, ça et là, nous retrouvons des clins d’œils à Matrix ou autres œuvres de SF. Finally, arrivé en 2321 dans un monde post-apocalyptique ou l'humain vit de façon primitive sauf pour certains d'entre eux, qui vivent de façon plutôt riche.

Donc, il est temps d'entrer dans le vif du sujet. Nous pouvons nous dirent qu'une histoire qui tient la route, des personnages attachants ou encore des idées originales font un bon film. Ici, tous les repères cinématographiques se perdent. Nous visionnons une œuvre d'un non-automatisme jamais vu et comme nous n'en n'avons jamais vus.

Chaque histoire du film reflète une pièce supplémentaire pour déchiffrer l’œuvre, un élément de clé de compréhension de l’œuvre. Ainsi, on peut s'amuser à chercher pendant le film de toutes les façons d'interprétés le récit, car in y en a un bon paquet. Chaque récit de chaque époque à son histoire, sa puissance et son envergure à capter. Le premier est un drame d'aventure se hissant dans la lignée des films avec des explorateurs dedans, rien de bien compliqué à comprendre, juste une histoire d'aventure banale. La seconde est plus complexe et dramatique avec des plans cinématographiques dont le cinéma se souviendra pour des dizaines d'années, notamment une scène carrément virtuose. Les persos ici attachants et nous suivons l'histoire et le déclin d'un jeune musicien cherchant à se faire un nom. 1973, ambiance polar seventy, histoires de meurtres et des liens avec l'histoire précédente. Ambiance très réussi et très noir, très bonne retranscription de l'époque à l'écran, bref un segment très intéressant. Puis vient 2012, 2144 et 2321. Voila. Tout ceci était donc un bref résumé de l’œuvre, inutile de préciser que j'ai fait deux fois le même résumé, j'énumère deux aspects et deux cotés de l’œuvre, vous suivez ?! Moi pas. Cloud Atlas est un film qui fait perde ses repères cinématographiques, je vais donc faire en sorte de livrer une analyse du film qui n'est pas standardisée, comme le film.


Cloud Atlas est un film qui, malgré 7 histoires différentes à raconter, n'est pas difficile à comprendre. Certains pourraient qualifier le film de débile ou autres adjectifs péjoratifs. Mais non, Cloud Atlas est un film concis dans sa démarche et très plaisant à suivre. Chaque élément du film est maitrisé et relié par un fil conducteur. D'ailleurs certains personnages sont présents dans plusieurs histoires. Je parlais de la perte des repères, j'y reviens encore. Le film nous dupe tout le temps. On croit voir des choses, pis en fait non, pis en fait si, jusque l'explication final est un peu formaté et pseudo philosophique, comme pour les Matrix. Mais, Cloud Atlas à un sens, celui de faire de lui un film comme nul autre.

Pas d'épilogue pour cette critique, il est temps pour moi d’arrêter d'épilogué. Cloud Atlas est un grand film à grande envergure, et c'est toujours cool de voir que le cinéma, qui est un grand art comme tout les autres arts, qui sont grands, aime toujours voir grand.

J'ai vu deux fois Cloud Atlas, car c'est un film à voir deux fois et à ce moment ou je finis ma critique, j'ai enfin pu réussir à me l'acheté et j'en suis bien content^^.

Créée

le 10 févr. 2015

Critique lue 592 fois

5 j'aime

Paltiko

Écrit par

Critique lue 592 fois

5

D'autres avis sur Cloud Atlas

Cloud Atlas
Jambalaya
9

Histoire d'allers et retours.

Quand on se dit que Matrix est un film largement surestimé, quand on n'a pas réussi a terminer Speed Racer tant ce film pique les yeux, il faut une certaine dose de détermination pour commencer Cloud...

le 24 mars 2013

149 j'aime

27

Cloud Atlas
Strangelove
8

Naître, vivre, aimer et mourir.

J'ai mis un certain temps avant de trouver la note adéquate qui correspondrait à ce film. J'aurais pu mettre 7 ou 8, comme 4 ou 5, ou comme 10. Disons que je suis passé par beaucoup d'état à travers...

le 5 juil. 2013

117 j'aime

15

Cloud Atlas
Hypérion
7

Le roulis des nuages

Une oeuvre particulière que ce Cloud Atlas, adaptée d'un livre que je n'ai pas lu parait-il tout aussi particulier. Pendant près de trois heures, un même casting affublé de maquillages plus ou moins...

le 4 mars 2013

99 j'aime

26

Du même critique

Whiplash
Paul_Clair
9

Un chef d'oeuvre en 2014 ?!

Oui, il y a eu un chef d’œuvre cette année, et c'est Whiplash grand film qui deviendra intemporel et à mon avis ce film traversera les époques sans aucun problème, dans cette critique je vais tenté...

le 2 janv. 2015

15 j'aime

2

Stupeflip vite !!!
Paul_Clair
8

Au coeur de la musique

Un soir, alors que je voguais sympathiquement sur YouTube, je découvris Stupeflip, cet artiste, dont j'avais entendu parler il y a peu. Je pensais que c'était un rappeur mais c'était bien plus que...

le 19 mars 2015

14 j'aime

Marc-Edouard
Paul_Clair
1

Pourquoi est-ce un génie ?

Marc Edouard ou le jeune prodige de 16, cet acteur aux multiples rôles dans la société, ce roi terrestre et boss de Youtube incompris par une société en déclin. Toute la planète devrait le remercier,...

le 23 mai 2015

14 j'aime

4