La femme qui ne pointait que d'un sein
Tiens, bizarre, j'avais déjà mis une note à ce film alors que je ne l'ai jamais vu? Peut être une fausse manip?
Ca fait bizarre de voir Coffy en dernier pour clôre ce cyle qui lui était consacré. Ca fait bizarre, parce que j'ai l'impression que ce film est la synthèse de tous ceux que j'ai vu, ou plutôt une sorte de best of, Foxy Brown (la fausse suite) en premier. On y retruove donc toutes les meilleures séquences compilées ici dans une esthétique irréprochable.
Car oui, je pense que le domaine dans lequel Coffy surpasse els autres films, c'est la qualité visuelle. Le découpage est clair, mais surtout, les moyens semblent mis en oeuvre pour délivrer la plus belle copie possible, avec de belles lumières, de beaux décors et de belles compo. Sinon on retrouve Pam Grier les seins à l'air, pas de face (on a vu dans Black mama, white mama que ses seins ne sont pas symétriques), mais suffisamment bien pour voir les deux tétons et comparer qu'une fois de plus quelque chose cloche! EN effet, vous pourrez constater que Pam ne pointe que d'un seul téton, le droit ; et puis c'est vrai, son sein gauche paraît toujours plus petit, plus flasque. Enfin ce n'est pas grave mais ça surprend. Disons qu'avant de me jeter sur sa poitrine je resterai bouche bée pendant 5 secondes.
Le scénario est assez proche de Foxy Brown. Ca reste sympa, y a même une dose de critique socio-politique dont on ne se plaindra pas. Je reprocherai juste à certaines scènes de manquer d'originalité dans le traitement d'être un peu trop convenues; disons autrement, que Jack Hill aurait pu aller plus loin dans certaines scènes. Heureusement les dialogues sont encore sympas, mieux travaillés que dans bien d'autres films du genre.
Bref, Coffy est un film typique de la blaxploitation mais comporte ceci qu'il est plus beau visuellement. Sinon ce n'est jamais que la même rangaine que beaucoup de films du genre. Un divertissement agréable, quoi!