Je dois être arrivé à saturation de ce genre de films. Pourtant j'aime toujours le concept : un huis-clos (si possible cinégénique - quoi de plus cinégénique qu'un hôtel perdu au cœur de montagnes enneigées ?), une menace sourde, de la survie. Mais, dans sa forme, le slasher est un genre terriblement mécanique. On pose les persos, on les isole dans le décor, on fait monter lentement la tension, 1er meurtre, découverte, révélation de la menace, survie, éliminer la menace, fin.
Tant et si bien que quand je pose les yeux sur Cold Prey, mètre-étalon du slasher nordique, avec 10 ans de retard, je n'y trouve pas grand chose de révolutionnaire. C'est toujours la même histoire, dans un autre décor.