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Qui sait ?
On me propose de regarder un film de Damiano Damiani."Ah, fis-je avec enthousiasme, El Chuncho, quien sabe?, ça fait longtemps que je voulais le voir !". "Non, me répond-t-on, ce n'est pas un western...
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le 11 sept. 2020
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SensCritique>Films>Policier>Confession d'un commissaire de police au procureur de la République>Critiques>Avis de AMCHI
La république gangrénée
Damiano Damiani est un réalisateur que j'apprécie et avec Confession d'un commissaire de police au procureur de la république il nous livre un de ses meilleurs films, un de ceux qui dénonce le système maffieux. Un de ces films typiques des années 70 qui mêle aisément un côté accusateur et contestataire à un cinéma de type populaire et le cinéma italien était très fort pour cela.
Un policier incarné par l'américain Martin Balsam va utiliser des moyens illégaux pour mettre fin aux activités vénales (allant jusqu'aux meurtres) d'un promoteur immobilier mais il a plongé dans une spirale qu'il aura du mal à contrôler. Face à lui un jeune procureur joué par le charismatique Franco Nero. Bien qu'honnête tous les 2, leur probité fait peu de poids contre la corruption généralisée.
C'est un bon polar au ton incisif (peut-être qu'on peut lui reprocher un certain manque de tension) qui ne lâche jamais le spectateur grâce à une intrigue bien racontée. Le ton est constamment amer à l'exemple de l'ultime scène, simple et direct.
Riz Ortolani signe la musique, plutôt jolie mais utilisée de façon discrète.
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films avec Franco Nero, Les meilleurs films de mafieux, Les meilleurs films avec Martin Balsam et Les meilleurs films de 1971
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le 12 janv. 2023
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