Voilà l’exemple parfait du petit film dont personne n’attendais rien, avec une histoire des plus simples, pour ne pas dire un peu niaise et qui pourtant plaît à tout le monde en général et se laisse regarder à chaque fois qu’il repasse à la télé.
La jeune et jolie Violet Sanford (Piper Perabo) décide de tout lâcher. Son père (John Goodman), sa petite ville et sa maison familiale, ainsi que son traintrain quotidien. Elle tient à réaliser ses rêves de petite fille et devenir chanteuse, elle décide donc de tenter sa chance à New York !
Mais comme souvent, pour ne pas dire comme toujours, la pauvre Violet va aller de douloureuses désillusions en terribles échecs. Les portes se ferment toutes devant elle, et son incapacité à chanter en public ne l’aide pas pour les rares scènes qui s’offrent à elle dans les pubs qui pullulent à New York et qui offre une vitrine pour les jeunes artistes. Et ce ne sont pas ses rêves qui vont payer son loyer ou la faire manger. Elle tombe alors par hasard sur l’opportunité d’intégrer le Coyote Ugly, un pub torride dans les nuits new yorkaises. Un bar original, qui attire et attise les foules. Les serveuses passant plus de temps sur le bar que derrière. De véritables amazones des temps modernes, dirigées d’une main stricte par Lil (Maria Bello) et où les serveuses se déhanchent et dansent sur le bar ne cessant de faire monter la température !
La jeune femme va alors se laisser aller et s’épanouir afin que l’artiste dissimulée puisse enfin naître.
Ce n’est pas le film de l’année certes, et les aventures de cette petite provinciale qui monte à la ville ne regorge d’aucune surprise, mais l’on passe un bon moment, et il ne faut pas mentir, un tel bar plairait à n’importe quel homme, cela ne gâche rien. Un peu plus piquant et hot des autres films du genre à la Pretty Woman, avec le petit plus musical, on se laisse aller à suivre les aventures de Violet.
Bref, ce film n’a aucune prétention, il est très classique mais en même temps il n’a jamais été question de tout cela. Un film musical sympa à voir, avec des clichés et le brin de nunucherie qu’on a toujours dans ce genre de films. Bonne B.O.