Crève-cœur
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La thématique de l’initiation amoureuse et sexuelle d’une adolescente ne doit pas prendre le pas sur l’invention d’une forme apte à la traiter. Or, ce Crache Cœur se contente de suivre sa petite trame trop écrite où le hasard d’une rencontre est banni, où le jeu est forcé, où les plans se suivent et se ressemblent. Il y a comme un paradoxe que l’on ne saurait résoudre entre ce temps de renaissance à soi qu’est l’adolescence et la plate monotonie de la mise en scène : la démarche néoréaliste susceptible de saisir ses personnages dans la banalité de leur quotidien ne fonctionne guère, la faute à une impression de fausseté qui prévaut. Seule la brutalité des actes sexuels apporte un tant soit peu d'intérêt à un ensemble qui peine à incarner la réalité qu'il investit. Y-a-t-il une vie en dehors des images ? Les images captent-elles des instants saisis parmi un florilège de scènes de la vire quotidienne ? Schématique et linéaire, le film de Julia Kowalski accueille néanmoins la belle partition électronique du frère de ladite réalisatrice, partition qui apporte une nervosité contemplative tant espérée mais rarement atteinte à l’écran.
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le 6 nov. 2019
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