Vous cassez les couilles avec vos ralentis de fdp là. C’est quoi le but de faire ça ? De souligner la violence d’une balle qui traverse un corps ? C’est surutilisé. Moi je trouve que ça dénature la violence, ça la rend plus acceptable, plus regardable, plus esthétique. C’est un parti pris qui me pose de plus en plus problème, esthétiser la guerre de façon à la rendre plus tolérable. J’ai l’impression que dans cette thématique, il est obligé d’avoir recours à ce genre de gadget au service de la fiction pour combler les lacunes intrinsèques à la représentation de celle-ci au cinéma, peut être pour des questions de bénéfices, financières, pour que les spectateurs aillent voir ça comme si c’était un pure film d’action avec un peu d’moral histoire de, jsp. Ça a beau être un moyen d’expression du réalisateur, je vois pas en quoi faire ça apporte quelque chose de poétique au film, à part de surligner au stabilo le visage marqué par la douleur avant son trépas. Y a une sorte de fascination morbide étrange pcq c’est édulcoré. Je ne suis pas contre le fait d’avoir recours à des procédés esthétiques dans les films de guerre mais je suis contre tout procédé qui adoucit le visuel, qui attire l’œil. Surtout que le montage photos à la fin du film fait un gros doigt d’honneur à tout le reste mdrr. L’émotion y est bien plus forte que tout le scénario de « Croix de fer ». Déjà les personnages font caricaturaux, le gentil sauveur de veuve et d’orphelin VS le méchant aristocrate prussien belliqueux c’est un film de super héros l’bordel. Ensuite la scène « expérimentale » où on sait plus ce qui est réel et ce qui le n’est pas ajoutait une épaisseur au personnage qui aurait pu être exploitée après sauf qu’on en entend plus jamais parlé après ça, « hop on passe à autre il s’est rien passé » ah ok bon d’accord. Les scènes de conflits font fouillis pour mettre en avant le côté bordélique d’une bataille ok pk pas mais dans les séquences où on est dans les bunkers, tu vois les personnages tourner la tête et ensuite tu vois une scène de soldats qui se font buter en mode ils ont vu le truc alors qu’on est clairement pas au même endroit dans le même champ de vision mdrr. Ça rend le tout encore plus fouillis et décousu. Enfin le dialogue entre Steiner et Stransky où ça évoque explicitement le propos de classe sociale tout ça je trouve ça dommage que cela soit dialoguer, j’aurai préféré des scènes où le spectateur puisse s’en rendre compte tout seul plutôt que d’expliquer un truc qu’on avait déjà plus ou moins deviner. Bref très déçu du bouzin

Labassetosse
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le 13 mai 2024

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