Des crises d’adolescence qu’on souhaiterait éviter !

Kôyû Ohara est un bon faiseur et ici, il avait les moyens de ses ambitions en s’appuyant sur le scénario d’Akira Nakano. Les riches vivent dans un monde frivole mais peuvent faire montre de cruauté si on menace leur douce quiétude. L’histoire de la fille qui ne veut pas qu’une nouvelle maman lui prenne son papa chéri est classique mais le scénario à l’intelligence d’arriver à nous surprendre au dénouement. Bande-son, image, cadrage, montage, tout est efficace pour contribuer à l’intérêt du film. Les autres points forts résident dans la distribution. En premier lieu, Yôko Hatanaka (Yoko) chanteuse pop, trouve ici son premier rôle. Jeune et jolie fille à papa qui peint de curieux tableaux à la symbolique primaire, elle donne une vraie dimension à son personnage d’ado devenant femme. Puis, Yuki Kazamatsuri dans son second pinku toujours avec Kôyû Ohara joue la future belle-mère qui devient souffre-douleur. Elle inaugure ainsi sa carrière de victime qui la suivra de film en film. Enfin, Kyôko Aoyama en copine dévergondée et intéressée nous offre quelques scènes « chaudes ».
S’il n’est pas un film majeur, il réunit suffisamment de qualités pour divertir l’amateur.

TeryA
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le 24 juin 2021

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