Difficile d'adhérer au début du film à ces marchands de biens plus antipathiques les uns que les autres...
Mais la grande force du film de Jacques Audiard c'est justement d'aller puiser dans le passé de son anti-héros pour nous délivrer une très belle ode à l'art.
J'aime lorsqu'un film n'est pas manichéen, et là on est en plein dans le sujet, d'autant plus que les dialogues s'avèrent percutants.
Romain Duris nous propose une partition comme souvent irréprochable, comme le reste du casting, bien vicelard comme il faut... Linh-Dan Pham apportant une touche de sensibilité froide à ce film qui ne souffre au final que des quelques facilités prises quant à son héros un peu trop tête brûlée, selon moi.
Et puis il manque un je ne sais quoi pour vraiment captiver... L'émotion peut-être ? Trop réservée aux notes d'un piano ? A creuser...