Mes espérances pas à la hauteur

Délicat à traiter comme histoire tellement ça donne l'impression à premier abord d'être bancale et sans intérêt.

Je n'ai pas lu le livre de Charles Dickens. C'est surtout se que j'aurais voulu pour ce film. C'est spoiler !

Tout commence par la rencontre de Finn, 10 ans, et Lustig, qui fait impression d'insignifiance pour ce consacrer totalement à une toute autre histoire...

La relation de Finn et Estella, du même âge, montrant la fillette mettre le grappin sur lui, tellement innocent, plein de désir, qui ressemble à un petit ange.

Tout ça orchestré par une femme, Ms. Dinsmoor qui a eu le cœur brisé, qui promet un film alléchant d'une mauvaise influence sur Estella.

( Mais on ne sait pas trop comment est considéré Finn, en domestique ou l'homme qui pourrait être le chevalier servant d'Estella)

Plusieurs années plus tard, Estella est toujours aussi belle avec un contrôle total sur le désir de Finn.

Lui a mal grandi, soumit et pas épanouit, seulement être la chose d'Estella. Il ne ressemble absolument pas au petit garçon qu'il était.

Puis, Estella s'en va et Finn se dit : je vais me prendre en main...

Sa réussite de peintre prend le relais, qui faut bien avouer à ne pas croire une seule seconde à son succès fulgurant, que lui-même ni croit pas, d'ailleurs.

Dans ce laps de temps, Estella réapparaît pour donner le coup de grâce : je vais me marier Finn !

Finn est l'image de l'impuissance à faire une tonne de dessins sur Estella, toute nue, sans tenter quoi que ce soit.

Pour aller au bout de cette manipulation d'un désir fantasmatique qui ne devrait jamais être assouvit, Finn aurait du entreprendre quelque chose sur Estella, et qu'elle montre un semblant de succombation avant de faire son indifférente , et qu'il soit désespéré...

Jusqu'au moment où Estella offre se désir à Finn de coucher ensemble, qui fait de ce point là typique des films sentimental sans originalité, alors que " de grandes espérances " pouvait tellement offrir autre chose. Les sentiments enfouis d'Estella deviennent une banalité, qui offrent quelques sensualité, mais qui ne m'a pas beaucoup conquis .

Mais avec des retrouvailles de fin correct.

Au final, Estella n'a rien d'une dominatrice, simplement une femme qui aime être désirée. La relation entre les deux est en réalité décevante, qui promettait tellement plus !

C'est l'anodin qui prime sur l'histoire d'un bienfaiteur invisible...

qui programme la gloire de Finn et voir Lustig réapparaître, ce taulard dans le monde de la pègre, un assassin qui a était touché par ce petit garçon qui l'a aidé et qu'il a décidé de s'occuper de lui à distance.

C'est tellement bref en réalité, et pourtant si présent dans l'histoire, qui donne une drôle de sensation en terme de scénario, qui ne donne absolument pas l'impression de combler les manques et que c'est maîtrisé, et pourtant fait l'effet de faciliter de donner du poids d'un film assez faiblard.

Seul l'illusion de la réussite donne de la dimension au film.

J'aurais voulu que

cette relation avec Estella soit d'une perversité qui détruit sentimentalement Finn. Tout porte à croire que jamais Finn à couché avec une femme quand plusieurs années passe à la demeure de Ms. Dinsmoor. Aller au bout de s'imaginer tout les fantasmes sans jamais les assouvir. Un homme qui réussit, mais avec le sentiment d'être un looser, tellement complexé avec les femmes qu'il reste seul. La première apparition de Ethan Hawke donne cette impression.

Quand Lustig, en voulant bien faire offrant le succès à Finn n'est qu'une illusion d'un faux succès et que c'est Listing qui achète toutes les toiles, Finn devrait être anéanti d'une vie de tromperies.

Ça aurait même pu aller dans un drame terrible d'un suicide d'un homme désespéré, et voir Estella à la fin être brisé de cette mort, finir seul et insignifiante par exemple.

Mais non ! C'est un film pas déplaisant, mais qui ne se lâche pas assez et qui pouvait offrir une histoire bien plus profonde.