J'y suis allé essentiellement parce que Torpenn a écrit une critique et lui met 8.
La comédie policière de 1951 est rondement mené par Charles Crichton, réalisateur britannique dont le dernier film sera Un poisson nommé Wanda.
La manière de faire des films a beaucoup changé en 70 ans mais De l'or en barres montre qu'on savait faire un film rythmé et prenant sans montage syncopé. Aujourd'hui le cinéma semble souvent confondre, vitesse et précipitation.
Le duo Alec Guiness et Stanley Holloway fonctionne à une époque où le buddy movie n'avait pas encore de nom. Ici ce n'est pas un buddy movie à proprement parler mais plus d'un « film à tandem » dans le sens ou aucun des deux personnage n'a d’ascendant sur l'autre.
Le film n'est pas forcément drôle mais il est bien sympathique et je le conseille au moins pour sa scène de course d'ivresse vertigineuse dans les escaliers de la tour Eiffel.
Par contre ça me semble goujat de classer ce film parmi les meilleurs de la carrière de la toute jeune Audrey Hepburn, tout juste 22 ans dans ce film, son personnage de Chiquita fait une apparition de quelques secondes et d'une réplique :
« Vous êtes un amour ! ». En VF.
Si Audrey Hepburn avait été célèbre en 1951, nous aurions appelé ça un caméo et non pas un rôle.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2021 : Les films vu
Créée
le 3 avr. 2021
Critique lue 216 fois
2 j'aime
D'autres avis sur De l'or en barres
The Lavender Hill Mob est un joli représentant de l'heure de gloire de la comédie britannique des années 40 et 50, dont les Ealing Studios constituent un peu la figure de proue avec des films comme...
Par
le 23 avr. 2021
6 j'aime
J'y suis allé essentiellement parce que Torpenn a écrit une critique et lui met 8. La comédie policière de 1951 est rondement mené par Charles Crichton, réalisateur britannique dont le dernier film...
le 3 avr. 2021
2 j'aime
Grand classique de la comédie anglaise, j'avoue ne pas avoir été aussi emballé que prévu par « De l'or en barres ». Le scénario a beau être rondement mené et sans temps mort, je n'y ai pas trouvé...
Par
le 13 avr. 2018
2 j'aime
Du même critique
Orelsan, le rappeur le plus détesté de l’univers. Celui qui a détrôné Joey Starr depuis que ce dernier fait du cinéma. Orelsan, sale p*te, a marqué les esprits des chiennes de gardes et de Ségolène...
le 21 févr. 2014
40 j'aime
14
Il en avait marre de passer pour un rigolo, c'était un musicien avec de nombreuses fêlures et fan de soul de swing de funk et de pop. On ne voyait de lui que le clown de Mirza (satané Mirza) du...
le 16 sept. 2015
36 j'aime
7
Moi je mets 8 car je pense que c'est ce que vaut cet album et je ne comprends pas qu'il soit si sous-estimé sur SC. Cet album est honnête. Le flow de Diam's est bon, les textes sont bien écrits et...
le 2 avr. 2015
25 j'aime
3
